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Ba bosse - Page 6

  • T'as ton prud'homme ?

    Je ne suis pas forcément une professionnelle du militantisme. Je suis un peu du genre à avoir plein d'envies mais à me donner peu de moyens.

    Mais là, c'est hyper trop fastoche, y a une chose très très à la portée de tous -y compris de moi- qui peut tout changer : voter.

    promoelection2008.jpgOui, voter. En ce moment, ce sont les élections pour les prud'hommes. Les prud'hommes, c'est une jolie institution française qui permet aux gens de soumettre leurs conflits professionnels à des pairs. Des gens comme vous et moi, des chefs comme le mien ou le vôtre. Bref, au lieu d'aller voir un juge désincarné et loin des réalités de notre monde professionnel, on peut s'adresser à des juges qui nous comprennent un peu plus.

    Je simplifie à outrance mais l'idée est là. Et je la trouve belle. Et je crois que parfois, il faut savoir montrer qu'on s'intéresse à l'évolution de notre société. En l'occurrence l'évolution ça pourrait être : si personne ne vote, c'est que tout le monde s'en fout et est OK pour supprimer cette institution. Ouste le dialogue, bonjour le tribunal de tous les jours.

    Moi je suis pas OK. Pas du tout. Je crois au contraire que c'est important de pas tout laisser à la dérive par simple facilité. Alors je vais aller voter. Alors même que je retrouve plus ma carte d'électeur.

    Moi, donc, je ne suis pas OK. Donc je vais voter. C'est demain.

    Petit rappel :

    • le bureau de vote est normalement près de votre boulot.
    • le chef doit vous laisser aller voter pendant vos heures de travail.
    • cette année on vous mâche un peu la tâche, vous pouvez voter par correspondance, mais fait que ça parte aujourd'hui : donc vite !

    Plus d'info en cliquant ICI

    Vous voulez vérifier où voter ? c'est LA !

    prudhommes.gif
  • La looseuse de l'ascenseur

    Ma règle est simple : je ne suis au boulot qu'à compter du moment où je suis assise sur ma chaise devant mon ordi.

    Le matin, je m'autorise le droit de ne pas sortir la tête de mon bouquin ni les écouteurs de mes oreilles et ce, tant que je ne suis pas arrivée DANS mon bureau.

    ascenseur.jpgL'ascenseur est donc en route vers mon bureau mais pas encore au bureau. C'est comme mon sas de compression (non non c'est pas une coquille) le moment où je laisse à la porte autant de ma déglinguerie que possible et où je me mets en condition pour gérer les gens très sérieux qui peuplent mon quotidien professionnel.

    Et si j'y suis seule, c'est jackpot. Je peux vraiment me défouler à fond avant de commencer la journée. Je me dépêche de finir mon chapitre. Je chante voire je danse. Et les portes s'ouvrent et je suis à mon étage, un dernier entrechat, une grande inspiration et j'ouvre grâce à mon badge la porte de mon service.

    Ou alors : les portes s'ouvrent et c'est pas le 8ème mais le 5ème et un collègue se retrouve nez-à-nez avec moi. Qui chante donc. Et se trémousse sur Personnal Jesus............ Un ange passe.

     

    "Tu as un problème de crédibilité", me dit on parfois.

     

    Non sans blague ?

     

  • J +17

    Et j'attends.

    Probablement pas de réponse avant J+23.

    Alors j'attends.

    Rien n'est perdu bien sûr.

    Donc j'attends.

    J'ai des accès de stress.

    Mais j'attends.

    J'y pense 24 fois par heure, peut-être plus.

    Parce que j'attends.

    L'impatience est très grande.

    Et puis j'attends.

    Tout le monde subit cette incertitude.

    Juste j'attends.

    J'ai très très envie de ce poste.

    Du coup j'attends.

    Il paraît qu'ils me diront bientôt.

    EH OH ? j'attends là....

     

     

    Quand vais-je enfin savoir si je peux poser ma démission ?

     

  • Soyons ZEN !

    En proportion de ce qu'ils sont capables de me manger comme énergie positive et estime de moi, je parle très peu ici de mon boulot.

    Pour des raisons évidentes de confidentialité d'abord : je ne voudrais pas me faire virer pour faute professionnelle parce que je raconte toute l'incompétence qui sous-tend l'activité de ma boîte.
    Pour des raisons de sas de décompression ensuite : j'ai l'impression que tenter de raconter le boulot du point de vue positif est plus constructif, or j'ai vraiment du mal, ces derniers mois, à voir le côté positif de mon travail.


    moi at work.jpgPour ceux qui suivent pas depuis le début, j'ai la chance de faire un boulot qui me passionne. Comme pour tout le monde j'imagine, il y a des jours où les questions que je dois traiter me fascinent un peu moins mais dans l'ensemble, j'aime énormément mon travail, ce d'autant plus que c'est celui que je voulais faire depuis le collège ou presque...

    Bref, a priori je suis une chanceuse mais je suis dans une boîte où les chefs ne prennent pas de cours de management. Les principaux intéressés aprennent les trucs les concernant après tout le monde voire même, n'apprennent rien du tout, ils se rendent juste compte un matin en rentrant de vacances qu'ils ont changé de bureau et de chef (je promets que ça m'est arrivé)... Ils m'ont fait plus d'un coup pendable et je devrais donc m'attendre à tout ou au moins, ne pas être trop surprise quand le sol s'ouvre sous mes pieds mais là, la blague de jour est totalement géniale !!!


    Il y a deux semaines, j'ai passé 3h et demie en 2 jours à discuter / crier / pleurer / asséner des vérités ignobles / me prendre des insultes bien senties. Le thème ? Ma demande de formation, formulée en décembre 2007, rappelée en juin 2008 puis en juillet et août. "On" n'avait pas compris que la phrase "L'an prochain, je voudrais obtenir l'autorisation de partir en formation. Dans ce cadre, je souhaite faire un master 2." signifiait que j'irais en cours, non pas sur mes jours de congé, mais pendant mes heures de travail...

    On en a discuté peut-être 25 fois depuis mi-juillet, date à laquelle j'ai appris que j'étais acceptée. Dont une fois fort houleuse il y a 2 semaines donc. Aujourd'hui, on vient me voir pour me dire : " J'avais pas compris que tu irais en cours pendant les heures de boulot. Ca nous arrange pas tellement en fait... T'es sûre que tu veux aller en cours ? "


    Eh bien vous le croirez si vous le voulez, j'ai gardé mon calme. C'est monté un peu en dedans, juste quelques secondes puis c'est reparti. Je suis restée calme.

    Le truc triste dans l'histoire c'est que je crois que si je suis calme c'est parce que désormais,
    je les méprise
    et je pense à la date de ma lettre de démission,
    à la fin de l'année universitaire...

    adieu.jpg