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Blog me tender - Page 216

  • Où le regard ne porte pas...

    Cette très belle histoire raconte les liens qui unissent 4 enfants (dans le tome 1) puis 4 adultes (dans le tome 2)

    Elle se passe dans le bleu de l'Italie puis dans le vert de la forêt tropicale.

    En fait, je ne vais pas faire de résumé parce que sinon, tout le suspens serait ruiné si vous ne l'avez pas encore lu. Mais cette BD m'a vraiment transportée. Il y a de nombreux détails, les 4 personnages sont très différents, et leurs liens avec une foule d'autres personnes (famille, voisins...) sont également développés. Ce qui fait qu'on n'a pas l'impression d'une histoire tronquée, j'ai vraiment été plongée dans leur vie.

    Comme les BD contiennent beaucoup moins de mots que les livres non graphiques, j'ai souvent le sentiment en fermant le livre, d'être frustrée de détails. Je trouve parfois que les auteurs sont allés trop droit au but alors que j'aime bien aussi les digressions et les anecdotes. Ici, rien de tel : les dessins ne servent pas juste à éviter les descriptions, ce ne sont pas seulement les arrière-plans des bulles, les illustrations ajoutent au contraire du mystère, elles montrent plussss.

    Et puis je n'ai pas réussi à enchaîner directement les deux tomes. Je suis restée une ou deux minutes les yeux dans le vague à la fin du premier volet. Rêvassant en repensant aux si belles illustrations de la mer, des falaises, du petit village de pêcheur... Me demandant ce qui allait se passer ensuite. La plongée dans la ville d'Istanbul puis la jungle tropicale quelques instants plus tard m'a donc totalement réveillée. Et là, j'ai été emportée par l'envie de savoir, vite, quelle était la clef du mystère.

    Ces derniers temps, je me remets à lire des BD. Il y en a toujours eu beaucoup chez mes parents, je faisais très régulièrement des cures ! Je prenais une dizaine de livres et partais dans ma chambre pour les dévorer le temps d'un après-midi. J'ai dû faire une overdose de Tintin parce que depuis, je n'aime plus tellement lire les aventures de ce pseudo-reporter et de son chien. En revanche, j'en ai gardé une grande affection pour la série "Les petits hommes" et je crois que j'avais un peu le béguin pour Luc Orient, le scientifique...
    (d'où ma fascination actuelle pour les scientifiques ? je peux passer des heures à écouter des gens m'expliquer des théories de mécanique... des histoires d'astronomie... des expériences de chimie... j'en retiens quelques bribes et les intègre à ma façon !)

    Aujourd'hui, je tente de découvrir des choses différentes : j'ai beaucoup aimé Riad Sattouf, dévoré "Le Photographe" et j'ai enfin lu des histoires du très renommé Manu Larcenet.

  • Poste Electronique ou La Poste ?

    Pour dire "bonne année" aux gens qu'on aime (un peu, beaucoup, à la folie, passionnément, pas du tout...) il y a de nos jours le choix entre pas mal de supports.

    Pour ma part, je ne suis pas très téléphone. J'appelle pôpa-môman et pis c'est à peu près tout !

    Il me reste : SMS, Internet, La Poste ! cruel dilemne...

    Cette année, j'ai choisi la carte de voeu électronique. Non pas pour des raisons économiques (j'ai toujours un budget timbres pour la nouvelle année) Pas non plus pour des raisons pratiques (je ne vais pas faire un courriel groupé à tout mon carnet d'adresse) Mais pour des raisons écologiques (sauvons les arbres)
    Je m'explique : si je poste autant de cartes papier que j'ai l'intention d'envoyer de voeux électroniques, je vais dépenser bien plus de ressources qu'en adressant un mail. En plus, j'aimerais bien ne pas faire partie de ceux qui veulent bien lutter pour préserver l'environnement à condition de ne rien abandonner de ce qui leur tient à coeur. En l'ocurrence, j'aurais vraiment préféré envoyer des cartes papier parce que j'adore le courrier... C'est donc un effort que je vais faire pour participer, à ma modeste mesure, à l'économie des ressources de la planète. J'ai donc fabriqué de mes blanches mains une carte de voeu. Fabriqué, c'est beaucoup dire ! J'ai piqué l'image chez Adélie , la phrase à Willy Amos... et les voeux à la tradition populaire. Je n'ai fait qu'assembler le tout !
    Maintenant, heureusement que j'ai tout le mois de janvier pour adresser mes voeux parce que c'est fou, finalement, le nombre de personnes qui figurent dans un carnet d'adresse électronique. Eh oui, à cause d'une adorable marionette rose, je me sens obligée de faire un mail personnalisé à TOUS mes destinataires. En effet, il y a peu, lors d'un "débat" sur les voeux et leur forme, quelqu'un a très justement fait remarquer que si c'est pour envoyer le même SMS bateau à tout son répertoire, elle ne voyait pas bien l'intérêt de recevoir des voeux. Je me sens donc obligée de personnaliser chacun de mes envois. Pour la peine, j'ai donc dû m'organiser un petit peu et prioriser les destintaires. J'ai envoyé dès hier à tous ceux que je voulais toucher tout de suite, là, dès les premiers jours de 2006. Pour les autres, j'ai classé mes adresses électroniques par ordre alphabétique et j'envoie 4/5 courriels chaque fois que j'ouvre ma boîte mail... en espérant que j'aurai fini avant le 31 janvier ! Voila, vous savez tout ou presque !
    Et vous ? Comment allez-vous faire ?
  • SMS party !

    La malédiction des téléphones portables a encore frappé !


    Pourquoi ne sait-on (peut-on) plus se contenter des gens qui nous entourent pour le passage à la nouvelle année ?

    Est-il nécessaire, de se ruer sur son téléphone portable pour y voir les sms alors qu'il est 00h00m08s ?


    Cette manie qu'ont les gens de te frôler la joue en pensant déjà que tonton Bibi leur a probablement dit bonne année sur le téléphone portable ! Cette fébrilité à peine cachée à l'idée de triturer son téléphone portable dès qu'il est minuit alors qu'on sait tous que le réseau sera saturé ! Cette foire aux comparaisons ensuite : "tu en as reçu combien, toi ?"


    Comme si c'était à l'aune du SMS qu'on calculait le nombre d'amis qu'on a.


    Sans rentrer dans les considérations de type "avant, il n'y avait pas de portable et c'était différent" je crois surtout que c'est une question de politesse. L'an dernier, 25 personnes ensemble pour la Saint-Sylvestre, à minuit, on n'était plus que 4... Tous les autres étaient sortis SMSer à gogo, laissant une drôle d'impression du style: "on est avec vous mais on aimerait vraiment mieux être avec ceux qui sont dans notre carnet d'adresse".


    Pour ma part, je n'envoie pas de SMS à minuit. Le soir du réveillon, je souhaite une bonne année à ceux qui ont bien voulu passer la soirée avec moi et pas aux autres !

    Désolée pour les autres... ceux qui sont dans mon répertoire téléphonique mais qui réveillonnent sans moi... Ces autres, ils reçoivent mes voeux le lendemain par téléphone ou le surlendemain par courriel ou un peu plus tard de visu. Voire les 3...


    Bon, grrrmbl mis à part... Très belle et heureuse année à vous qui vous êtes perdus sur ce blog !

  • Se faire peur

    Alors que ce n'est pas forcément le cas dans la vie...

    Et même si je reste quand même éclectique dans le choix de mes lectures...

    J'adore avoir peur quand je lis !

     

    Autant je tombe très rarement, par hasard, sur une biographie, autant mes pas dans les librairies me mènent très souvent, sans le vouloir, au rayon polar, suspens, horreur… Mais attention, pas dans le genre "Massacre à la tronçonneuse" sanglant. Le côté gore ne m'a jamais effrayée et je supporte assez bien les descriptions sanguinolentes, aussi détaillées soient-elles mais j’ai toujours été beaucoup plus impressionnée par les situations angoissantes qui me tiennent en haleine et me font frissonner. Reste que je n'ai jamais eu de problèmes pour m'endormir après avoir lu des scènes terrifiantes… j’avais plutôt du mal à éteindre la lumière en fait !

    (Que de nuits écourtées pour pouvoir finir un livre, combien de fois ai-je répété " une chapitre de plus et j’éteins " ? Je me rends compte en y repensant qu’il m’arrive moins souvent, aujourd’hui, de lire jusqu’au milieu de la nuit. D’abord parce qu’il y a moins de livres qui me tiennent en haleine au point que je leur sacrifie mes heures de sommeil… ensuite parce que je me " mémèrise " ! C’est vrai quoi, je ne veux pas avoir l’air d’une taupe albinos au bureau le lendemain matin ! ! ! )

     

    Il y a bien longtemps que mes lectures ne m’ont pas portée vers une intrigue qui fiche la frousse. De ces aventures dans lesquelles on plonge comme en apnée et qui obligent à vérifier si la porte est bien fermée avant de dormir. De ces embrouillamini où l’on n’ose plus faire confiance à quiconque car il pourrait bien être le traitre sous des airs doucereux…

    Cette année, j’ai quand même découvert Maxime Chattam qui est très bien parvenu à me mener par le bout du nez ! J’ai dévoré ses lignes, à la fois inquiète de la suite et impatiente de savoir quelle retorserie il avait bien pu trouver pour faire rebondir l’intrigue. Et je conseille également Serge Brussolo qui m’a fait sursauter au bruit de la porte grinçante poussée par la patte de mon chat.

    Bon je perds du temps de lecture, là !