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Blog me tender - Page 215

  • De la difficulté d'aller jusqu'au bout

    J'ai dernièrement eu la malchance de tomber sur un livre qui ne me plaisait pas. Je dis la malchance car heureusement pour moi je ne suis pas très difficile. Et il vaut mieux parce que je lis un très grand nombre de livres chaque année, sans vraiment les choisir. J'entends par là que j'enchaîne les lectures sans vrai temps mort entre les livres, je lis d'ailleurs plusieurs ouvrages en même temps, pas toujours dans le même style et pas toujours dans la même langue (ça c'est pour faire ma flambeuse, un peu...)  Si on ajoute le fait que je ne choisis pas vraiment mes livres : à part quelques auteurs dont j'achète systématiquement tous les livres, je choisis mes lectures en fonction de la couverture du livre, du titre et du nom de l'auteur voire même de la place du livre sur l'étalage de la librairie.

    Donc dans l'ensemble, je lis tout et n'importe quoi, sans jamais m'ennuyer ou presque. Mais là, donc, j'ai commencé l'année avec Françoise Xenakis. Un livre qui m'a bien plu jusqu'au milieu, à commencé à m'agacer entre le milieu et le dernier tiers et m'a franchement causé de la peine à lire pour les dernières pages... J'en ai un peu parlé autour de moi (quand je dis ça, c'est généralement un euphémisme pour : j'ai gravement saoulé tout mon entourage plus ou moins proche) et la réponse qui venait le plus fréquemment était : "mais pourquoi est-ce que tu le termines ? Laisse tomber !" ou autre "Moi quand c'est nul, je ne m'acharne pas..." Eh bien moi oui, je m'acharne !! Je ne peux pas ne pas finir un livre, même si je le laisse de côté deux/trois semaines avant de le terminer, je ne peux pas me résoudre à ne pas aller jusqu'à la fin. Un peu comme si j'espérais que ça s'améliore dans les derniers chapitres, je me sentirais presque coupable de ne pas lire jusqu'à la ponctuation finale... Je ne peux jamais me convaincre de laisser tomber.

    Mais là, pas d'heureuse surprise, j'ai trouvé l'écriture lourde jusqu'à la fin, je n'ai rien découvert qui rattrape ma sensation d'ennui dans les derniers chapitres... Bref, j'ai écouté la voix de ma conscience pour rien : Maman, je veux pas être Empereur annonçait le tire... ben j'aurai plutôt appelé ça "Maman, j'aurais pas dû acheter ce livre" parce que le style est redondant, les anecdotes sont répétées trop souvent, les points de vue croisés, à la fin, n'apportent rien du point de vue de l'analyse des événements, c'est plat. Mais je sais déjà que cette expérience malheureuse ne m'empêchera pas de tenter -la prochaine fois que je tomberai sur un livre ennuyeux- de trouver un intérêt quelconque au roman dans les dernières lignes...

  • De la cuisine en milieu masculin...

    Prenez :
    • 3 ramequins
    • 4 saladiers
    • 2 casseroles
    • 2 spatules
    • 3 couteaux
    • 1 fouet
    • 1 cuillère en bois
    • 1 moule à manqué
    • 1 batteur électrique

    Et vous obtenez : un gâteau au chocolat à tomber par terre, à s'en lécher les doigts, englouti encore tiède avec un thé de Noël succulent. Bref, on obtient un pur moment de délice mais... Car il y a un MAIS !!! Mais toute cette batterie d'ustensiles était-elle nécessaire ?
    Je pense que non. Et je suis persuadée que je n'aurais pas utilisé autant de vaisselle. Je ne peux bien sûr affirmer que le résultat aurait été le même, soyons honnête. Mais cet événement somme toute anodin du dimanche matin m'amène à me (re)poser l'éternelle question : existe-t-il un gêne masculin qui les empêcherait de cuisiner sans utiliser l'intégralité de la vaisselle disponible ? Parce que je crois n'avoir jamais rencontré, toute génération confondue, d'homme qui cuisine sans transformer la pièce en un gourbi ressemblant à peu près à la campagne américaine dévastée par un cyclone ou à Londres post-bombardement... Moi qui n'ai pas lu méga best seller concernant les origines planétaires des hommes et des femmes parce que je refuse de considérer que l'homme soit plus sensible ou plus maniaque que la femme, je dois reconnaître que je suis chaque fois estomaquée par la différence d'approche
    Voila, c'était ma minute "réfléchissons sur les relations humaines" de la semaine.

    Et c'était aussi un moyen de voir si Glu passe parfois sur notre blog commun !

  • Au bout de combien de temps ça devient ridicule, selon vous ?

    Chaque jour jusqu'à avant-hier, je me disais en arrivant au bureau : non mais là, faut enlever le sapin ! Parce qu'un sublime sapin décoré de mille feux et couleurs kitschissimes trônait dans le hall depuis le 5 décembre. Enfin, je dis sublime, mais à la fin, il ressemblait à un naufragé des incendies de Provence qu'on aurait attifé de guirlandes...
    Ce matin en sortant de chez moi, je vois un sapin qui vient d'être jeté sur le trottoir.
    Et il paraît qu'une grande ville (je crois que c'est Lyon mais n'en suis pas sûre...) a organisé le ramassage des sapins. La municipalité organise des tournées spécialement pour récupéer les sapins. Jusque là rien que de très louable pour la recycleuse en série que je suis mais ce qui m'a fait halluciner c'est que ces ramassages aient lieu jusqu'en avril !!

    Je n'arrive pas à croire que certains puissent garder leur sapin de Noël jusqu'à Pâques !! Je pense qu'il arrive un moment où les proches de ces personnes devraient charitablement leur expliquer que certes, le ridicule ne tue pas, mais qu'il peut parfois être un frein au développement d'une vie sociale épanouie.

    Pour ma part, j'ai toujours eu l'habitude de défaire le sapin et d'enlever les décorations de Noël au cours de la semaine suivant le nouvel an. Et puis cette année, j'ai appris que les anglais attendaient le 12ème jour après Noël, soit le jour de l'Epiphanie, pour redonner à la maison son air "normal"... et j'ai décidé que ce serait désormais ma tradition aussi !
    J'ai donc défait le sapin le 6 janvier.

  • Combien je lis ?


    Je suis par certains côtés bien bien bordélique et par d'autres, je suis très très tatasse !

    Dans la série : "Sauvons les expressions idiomatiques régionales " nous avons aujourd'hui tatasse, mot normand signifiant à peu près "maniaque" . Ordonnée à l'extrême.Chaque chose a une place !

    Bref, revenons à nos moutons et à notre titre de note -ma foi fort alléchant mais- ne semblant pas annoncer de révélation fracassante sur ma vie privée : il sera question ici de ma consommation de livres. Plus précisément de ma consommation annuelle livresque, que je mesure grâce à un sublime carnet vert dans lequel je note, au fur et à mesure, tous les livres que je lis. Chaque année, je recommence ma liste à zéro, je renumérote à partir de 1 tout ce que je lis. J'inscris systématiquement et dans l'ordre où je les ai terminés (très important de respecter la chronologie non pas du début mais de la fin de lecture) : le titre, l'auteur, l'éditeur et le nombre de pages. A la fin de l'année, je comptabilise les livres, le nombre de pages et fais la moyenne du nombre de pages par livre...

    En 2005 :

    59 livres

    16.228 pages

    275 p/livre