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Blog me tender - Page 214

  • Les bronzés sont ridés

    En allant voir les Bronzés 3 : Amis pour la vie, je n'avais pas d'a priori quant au contenu du film. De l'avis général, cette oeuvre majeure du cinéma français était un moment agréable de divertissement où le cerveau n'était pas mis à rude épreuve (et c'est tant mieux). Je devais donc me joindre aux 7 millions de spectateurs prêts à aider les producteurs à rentabiliser le film qui doit atteindre impérativement 10 millions d'entrées.

    Confortablement installé dans la salle, le film commence. Le film est encore jeune, les acteurs ont vieilli et c'est peut-être cela qui m'a le plus dérangé. Pendant 1h38, Patrice Leconte nous offre une superbe carte postale de Sardaigne côté mer (larges plans sur la méditerranée grâce à d'haletantes courses en jet ski) et côté terre (les routes de cette magnifique région ne seront plus un secret pour vous).

    Quant au fond, rien de bien nouveau sous le soleil italien. Les gags sont connus et parfois même éculés (le marivaudage était beaucoup plus incisif à la fin des années 70). Si les acteurs assurent s'être beaucoup amusés on peut en douter quand on voit le résultat. Seul le couple Balasko/Jugnot tire son épingle du jeu en couple de beaufs vraiment convaincant (sauf pour la fin que je ne vous ferais pas l'affront de dévoiler). En ce qui concerne les autres, c'est plat, sans saveur et on se demande même si tout le battage autour du film était nécessaire. Oui c'est un évènement, mais surfer sur la nostalgie n'a pas que des bons côtés surtout au cinéma. Mais qui sait, peut-être que ces Bronzés-là deviendront culte... dans 20 ans ?

  • Les scientifiques........

    Le titre vous l'aura peut-être fait comprendre, je ne fais pas partie du monde des scientifiques. Je n'en fais pas spécialement un complexe parce que bon, ce serait triste si on savait tous faire les même choses. Non, en fait, les scientifiques, ils sont bizarre je trouve. Ils se réjouissent de truc incompréhensibles, d'avancées insignifiantes à l'échelle humaine, de la mise en place d'expériences dont ils ne connaîtrons pas le résultat... Pour cette dernière affirmation, je vous invite à vous renseigner sur les mots d'amour envoyés à nos amis les extra-terrestres via Arecibo et qui ne leur parviendront que dans 25.000 ans environ !
    Bref, je ne me sens pas sur la même longueur d'onde qu'eux mais en même temps, je me délecte de toutes les informations qu'ils peuvent laisser échapper devant moi et quand je tombe sur un spécimen de l'espèce qui a de la patience, je le harcèle même de dix mille questions ! J'apprends ainsi des milliards de choses sur des choses inutiles et des détails insignifiants tels que : Pourquoi l'eau de mon thermoss reste chaude ? grâce aux parois adiabatiques ! Pourquoi l'eau de mon évier se vide dans le sens des aiguilles d'une montre ? demande à Coriolis ! Est-ce que le son c'est de la matière ? là, je me souviens plus des explications... C'est vrai que je contient un peu de Jeanne d'Arc ?  Révise un peu le cycle du carbone !
    Je crois que l'école me manquera toujours, que je regretterai toujours de ne plus aller en cours chaque jour (ou presque) pour y apprendre de nouvelles choses alors je fais de chaque personne mon prof d'un jour dès que je m'aperçois que son cursus scolaire ou son parcours professionnel est très différent du mien. Sur ce point, il faudra peut-être un jour que je vous parle de ma passion contrariée pour l'informatique et ses idiomes, ses périphériques, ses règles. Certains peuvent témoigner de ma lourdinguerie dès que je croise quelqu'un qui a l'air d'y connaître quelque chose...  

  • Coupable ?

    Il n'y a pas de baignoire à la maison. Et c'est pas si grave parce que lorsque je disposais d'une salle de bain équipée de baignoire, je ne prenais pas de bain très souvent. En vérité, ce n'est pas très ennuyeux du tout parce que ça me permet
    d'économiser de l'eau. Non que je sois radine (enfin je crois) mais je souhaite vraiment prendre soin des ressources de la planète. Prendre des douches utilise en principe moins d'eau que prendre des bains donc... en bonne écologiste que j'affirme être, je ne peux décemment prôner l'installation de baignoires. Mais je dois quand même avouer que lorsque je vais en vacances chez mes parents, je prends un bain chaque fois.

    Avec bulles partout (jusque là c'était du bain moussant au thé, trop miam !) dans lequel j'ajoute une pastille effervescente de chez Kneipp... Bon bref, je m'arrête là parce que c'est pas le but de ma note et parce que sinon va falloir que je crée une rubrique pétasseland !!

    Ce que je voulais dire c'est que je prends très peu de bain (peut-être 5 ou 6 par an) mais que quand même, chaque fois que j'ouvre un robinet pour remplir la baignoire, je me sens super coupable, pensant à toute l'eau que je gaspille... ou aux mamans qui font chaque jour le trajet jusqu'au point d'eau le plus proche... ou à la faune décimée en face de Dubai pour cause de "désalinisation" de la mer... Seulement voila, je le prends quand même ce bain, alors me sens-je si coupable que ça ? Ne suis-je pas plutôt une saleté d'égoïste qui veut se donner bonne conscience ?

  • Stephanie Plum

    Je l'ai rencontrée grâce à amazon. Je venais de décider que j'allais me remettre à lire en anglais mais je ne voulais pas me décourager tout de suite. Alors j'ai pris soin de choisir le livre, pas ennuyeux, pas prise de tête non plus, pas de la grande littérature pour ne pas être rebutée par les difficultés linguistiques.

    Et me voila donc en train de parcourir la liste des livres les plus vendus : je tombe sur Janet Evanovich. Elle a créé le personnage de Stephanie Plum, vendeuse de lingerie devenue chasseuse de prime par nécessité, l'idée des titres de sa série me plait (leur traduction française n'est pas au top je trouve !) et je sais déjà que je finirai le livre : j'aime beaucoup les polars. Je me procure donc One for The Money et commande dès le chapitre 4 les tomes 2 et 3.

    Et  j'ai eu raison parce que Stephanie Plum est top croquignolesque !

    • Sa famille unique : Entre la grand-mère octogénaire qui se découvre des envies de nouvelle jeunesse et fan des veillées au funerarium de Stiva, la soeur qui a tout réussi dans la vie, la nièce qui se prend pour un renne, la mère qui l'espère mariée à chaque homme qu'elle croise et surtout celui par qui tout va commencer : son cousin Vinnie, à la sexualité très intrigante, qui l'a embauchée sous la menace dans son entreprise de chasseur de prime...
    • Ses hommes : il y a son amoureux d'enfance Joe Morelli devenu policier donc souvent en concurrence avec Stephanie, son mentor Ranger le chasseur de prime à qui elle réclame de l'aide quand elle est au fond du gouffre, son ex-mari avocat qu'elle terrorise quand elle veut obtenir des info confidentielles et à qui elle fera payer jusqu'au bout sa partie de jambe en l'air sur la table de leur ex-cuisine avec Joyce Barnhardt.
    • Son boulot : Stephanie est tout sauf organisée, elle n'est pas non plus spécialement sportive, range son arme dans sa boîte à cookies et obtient tous ses résultats ou presque grpace au hasard ou à sa maladresse, autant dire qu'on est loin des enquêtes tout en réflexion à la Hercule Poirot
    • Ses animaux : il y a Rex : le dangereux Hamster qui vit dans une boite de soupe, qui aime le raisin et se nourrit de toute la junk food que sa maîtresse lui donne et qui est son confident le plus fidèle et aussi Bob, le chien incontrôlable qu'elle emmène faire ses besoins sur la pelouse de Joyce Barnahardt...
    • Ses assistants : Lula, la prostituée sans complexe qui tente chaque fois d'utiliser son arme, Connie, la secrétaire de son cousin qui lui fait passer des dossiers faciles pour qu'elle puisse gagner un peu d'argent, les assistant d'un jour qui se prennent des héros et font tout capoter...

    Bref : découvrez Stéphanie Plum... Parce que même si c'est formaté (je pense que tous les livres font à quelques lignes près le même nombre de pages, les ingrédients restent somme toute assez classiques et je crois qu'aux Etats-Unis, le marketing joue à plein ) on est tout de suite accroché : c'est drôle, ça bouge et les personnages sont suffisamment farfelus pour que les enquêtes soient vraiment originales...