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Blog me tender - Page 97

  • La modasse

    Il faut d'abord que je fasse mon propre foutage de g... : je suis vraiment loin, très loin, d'être top hype de la trendy attitude en matière de fringue. Je suis somme toute assez classique, le plus foufou que je fasse c'est porter des sacs à mains un peu originaux. Donc cette note, ça va clairement être l'hôpital qui se moque de la charité...



    J'ai une interlocutrice au boulot qui semble sortir tout droit d'un catalogue de la Camif.

    Vous voyez, genre les pages tablier ? Ou alors les pubs pour les soupes et autres produits ménagers de la fin des années 70 / début des années 80 ?

    Cette fille, elle a à peine 30 ans et on dirait un mannequin pour pantashop ou Z. Elle sent presque l'anti-mite.
     
    Qui, en 2008, porte un jean tout blanc, taille très haute, un peu large sur des mocassins de bateau beigeasses ?


    QUI ?


    Ben elle...


    Elle s'est échappée du début des années 80 ou a dû garder ses fringues de collège... je vois pas d'autre explication ? Elle possède quand même des mocassins à gland !!!

    Chaque jour quand on la croise dans les couloirs, ma zïnnvoä et moi, on la détaille. Et on fait ensuite un débriefing sur ce qu'on pense de sa tenue du jour. Comme ça se fait sur certains blogs de modasse. Sauf que là, on sait très bien qu'elle sera jamais à la mode. C'est pas juste que les gens chercheraient le détail qui cloche, vu que c'est elle... le détail...



    PS : Les phrases du mardi sont bientôt de retour, ça recommence le 8 juillet. Yeah !

  • It's all so...

    Un week-end qui ne ressemble pas à ce qu'il aurait pu mais ça ne m'étonne qu'à moitié...
    Un week-end qui m'a semblé durer des jours et m'a paru être un passage de relais entre moi et moi.

     

    J'ai papoté tout naturellement de tout de rien, de la vie quoi... pendant que je préparais une salade.

    Vivre à côté c'est pratique, j'ai dansé quelques minutes à la gay pride avant de rejoindre la pelouse envahie d'inconnus.

    Mais c'est pas possible hein ? Vous plaisantez ? Vous l'avez bien en réserve le cadeau d'anniv qu'il me faut pour ce soir ?... 

    Et hop l'air de rien je me suis pas dégonflée et j'ai rencontré plein de nouveaux gens !

    La raison parvient parfois jusqu'à mon cerveau et je suis sagement restée chez moi pour trier mes papiers. 

    Partir et revenir ensemble, à pied.

    J'ai pas pu assister au baptême mais ça m'a fait quand même des guilis de sourire.

    Sourire aux lèvres, j'ai marché et marché et marché, dans le soleil qui coule à flots ou la nuit douce.

    Il est arrivé sain et sauf, il nous l'a dit sur son gentil message.

    J'ai de charmants amis qui font semblant de rien quand je suis tellement claquée que j'ai l'air bourrée avant même d'avoir pris une bière !
     

     

    Du houmous, de la pétillance, des petits pieds qui trébuchent, mes cousins, une soirée éclectique, une fée au bout du rouleau, des nouveaux sourires, du bourgogne plutôt bon, des papiers en ordre, du sablé aux olives qui déchire, une pelouse pleine de rires, un brunch impromptu, des engins de toute taille, des regrets de pas avoir pu rester, Ulysse31, une organisatrice qu'elle est bien, de la motivation sur le papier, du trainage chez moi, enfin !

    week-end.jpg
     
  • J'étais là

    Ou comment un clip m'a filé la chair de poule.

    Les paroles de cette chanson de Zazie sont déjà assez dures, je trouve. Mais le clip, tout minimaliste, en rajoute une couche.

    Zazie toute seule, accusée par ses propres mots, j'ai trouvé ça très fort ! 

     

    J’étais là tu vois, lui à côté de moi
    On avait six ans
    On jouait comme des enfants, au docteur
    Au docteur

    J’étais là, je voyais sur son corps les plaies,
    Les marques, les bleus
    J’en croyais pas mes yeux,
    Mes yeux

    Et lui qui m’disait “J’suis un dur
    Tu vois les brûlures là, sur mes bras
    J’les sens pas
    J’les sens pas”

    J’étais là, j’ai rien dit
    Et puis j’suis partie de chez lui
    Si j’y suis retournée ?
    Plus jamais
    Plus jamais

    J’étais là, comme lui, j’avais quinze ans à peine
    On était dans la cave, chez ses parents
    Je l’aimais tant
    Faut dire qu’il était beau, mais il se piquait, mon héros, à l’héro
    J’étais là quand sa mère est venue me dire
    “C’est fini, on l’enterre lundi
    Lundi”

    J’ai pleuré bien sûr, j’ai pleuré
    Puis j’ai recommencé à traîner dehors
    Dehors

    J’étais là en octobre 80, après la bombe Copernic
    Oui, j’étais à la manif
    Avec tous mes copains
    J’étais là, c’est vrai qu’on n’y comprenait rien
    Mais on trouvait ça bien
    Ça bien

    Oui, j’étais là pour aider,
    Pour le sida, les sans-papiers
    J’ai chanté
    Chanté

    Sûr que j’étais là pour faire la fête
    Et j’ai levé mon verre à ceux qui n’ont plus rien
    Encore un verre, on n’y peut rien
    J’étais là devant ma télé à vingt heures
    J’ai vu le monde s’agiter
    S’agiter

    J’étais là, je savais tout de la Somalie,
    Du Bangladesh et du Rwanda
    J’étais là
    J’ai bien vu le sort que le Nord réserve au Sud
    Bien compris le mépris,
    J’étais là pour compter les morts
    J’étais là et je n’ai rien fait

    Et je n’ai rien fait

    J’étais là pourtant
    J’étais là et je n’ai rien fait
    Je n’ai rien fait

     

  • Chevaleresque...

    1er juin : Je suis fou amoureux de toi, faisons des enfants, tu es la femme de ma vie, je n'ai jamais rencontré une femme comme toi. Tu es merveilleuse, c'est un vrai coup de foudre, je sens que nous deux c'est pour la vie.

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    2 juin : Devant tant d'amour, je me dois de donner ma position clairement : « Euh comment dire ?... je suis flattée tout ça et je suis désolée mais on ne va pas pouvoir se marier, je préfère qu'on reste amis si ça ne t'ennuie pas. »

     

     

    5 juin : Bon ok, j'y ai bien réfléchi, je suis d'accord pour être ton ami. Il va me falloir très longtemps pour m'en remettre, tu t'en doutes parce que je ne suis pas du genre à tourner la page comme ça mais je ne veux pas te perdre alors je ferai avec…

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    6 juin : Écoute, ça va pas bien du tout, je suis super malheureux. Je crois qu'en fait je suis désespérément amoureux de ma voisine. Je la vois tous les matins dans le métro et là, je sais pas, j'ai jamais ressenti un truc pareil de ma vie.

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    8 juin : Ça fait 2 jours que j'ai pas croisé ma voisine. Je crois qu'on était pas fait l'un pour l'autre mais bordel, qu'est-ce que je souffre de ce chagrin d'amour. Je sais pas si je vais m'en remettre

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    9 juin : J'ai déjeuné avec mon ex. Je m'aperçois que je n'ai jamais cessé de l'aimer. Ce soir, je suis très malheureux, je veux être avec elle, elle me manque tant… Je sens bien qu'aucune femme ne pourra jamais la remplacer dans mon cœur, mon amour est si profond. Je vais mettre des années à m'en remettre

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    10 juin : Visiblement, mon ex a un mec en fait. Mais faut que je te raconte que ce soir en rentrant du boulot, j'ai rencontré une fille merveilleuse. J'ai immédiatement ressenti un truc que j'avais jamais ressenti avant. Exactement comme avec toi en fait… Je sens qu'il peut se passer un truc avec elle, je vais tenter ma chance.

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    Ce que j'en pense ? En plus du fait que je me demande s'il connaît le sens du mot galanterie ? J'en pense que cet éternel recommencement est un peu puéril. J'en pense que je ne suis plus au collège depuis quelques années déjà, moi…




    11 juin : Je renonce définitivement à expliquer à ce mec qu'il est un goujat…