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  • 100 choses que je sais faire

    Suite de la liste commencée il y a un moment ...

     

    50. Faire sourire les grincheux
    51. Etre odieuse avec mes proches
    52. Lire plusieurs livres en même temps
    53. Rêvasser sans raison
    54. Prendre soin des enfants
    55. Me convaincre que je vais tout rater
    56. Des chignons sans matériel ou presque
    57. Inventer des histoires
    58. Choisir le pire moment pour bricoler
    59. Rassurer mes copines de classe
    60. Etre en retard sans raison
    61. Ecrire
    62. Lire
    63. Jouer à chat perché
    64. Retrouver mon chemin
    65. Préparer un biberon
    66. Utiliser la fonction mark up de word
    67. Du vélo sans roulettes
    68. Mettre les pieds dans le plat l'air de rien
    69. La cuisine des fonds de placards
    70. Rêvasser
    71. Le repassage
    72. Tenir ma langue
    73. Une valise en 10 minutes
    74. De jolis paquets cadeaux
    75. Corriger l'orthographe
    76. Faire cuire les pâtes
    77. Reconnaître ma droite de ma gauche
    78. Lire à l'envers et en miroir
    79. Rien
    80. Accepter l'improviste
    81. Mes lacets
    82. Prendre des photo
    83. Faire comme si rien alors que j'ai une migraine de malade
    84. Les câlins
    85. M'inquiéter
    86. Dompter les escargots
    87. Être multitâche
    88. Me taire
    89. Le médiateur
    90. Rougir
    91. Les mojitos
    92. Reconnaître les parfums
    93. Râler
    94. Arroser les plantes
    95. Mon métier
    96. Aimer
    97. Des châteaux de sable
    98. Respecter l'autre
    99. Utiliser la photocopieuse
    100. Vivre de paradoxe

  • démasqued

    J'aime pas qu'elle sache tout de suite que ça va pas.
    J'aime pas ne pas pouvoir être transparente.
    J'aime pas ne plus être capable de faire semblant avec tous et tout le temps.
    J'aime pas devoir user de subterfuges pour pas avoir à lui raconter.
    J'aime pas être réveillée désormais parce que ça fait trop mal.
    J'aime pas qu'elle me manipule l'air de rien pour me faire parler.
    J'aime pas qu'elle y parvienne presque.
    J'aime pas que ça aille pas mieux malgré ses pouvoirs magiques.

    J'aime PAS !

  • L'envie

    4ème péché. L'envie.

    Comment dire combien il m'a été difficile de trouver une chanson sur le thème de l'envie ? Celle à laquelle je pensais instinctivement, c'est une chanson de Madonna :

    Mais je n'étais point sûre qu'il s'agisse là de la bonne envie. J'ai donc continué à me creuser les méninges. A un moment, j'ai même fini par demander à coloc, parce que j'en pouvais plus... On a échappé de justesse à Johnny et son "Qu'on me donne l'envie..."

    Et puis, rendons à coloc ce qui appartient à César, il a eu une idée géniale. Je la partage sans attendre :

     

    C'est pas moi, c'est coloc !

  • Ma judéité

    J’allais dire souvent mais c’est probablement exagéré. Parfois, on m’aborde dans ma rue en se basant sur ma judéité présumée.

    Ca donne un peu tout et n’importe quoi :

     

    Ca va de la presque demande en mariage d’un inconnu dans le métro qui m’affirme qu’avec des seins comme les miens je suis forcément une bonne juive et future bonne mère au kiosquier qui m’annonce d’un air mauvais « rêve pas va, je sers pas les sales juifs ! » en passant par les demandes de renseignement concernant l’emplacement de la synagogue du quartier.

     

    C’est toujours un étonnement pour moi. Voire un choc quand on m’insulte, je dois le dire. Pas tant parce que je suis vexée qu’on me réduise à cet élément de mon identité que parce que je suis plutôt de la catégorie famille ritale ascendant très très catho voyez…

     

    J’en ai parlé à des juifs de mon entourage qui m’ont presque tous dit que oui, la première fois qu’ils m’ont vue, ils se sont demandés si j’étais juive. Et c’est sûrement la raison pour laquelle tous mes nouveaux voisins ou presque me disent bonjour.

    A mon étage il y a 4 portes, des mézouzahs partout sauf chez nous. Et l’autre soir que je prenais l’ascenseur avec mon voisin, il m’a direct enchaînée en hébreu, m’a souhaité de bonnes fêtes et espéré que nous passerions une bonne soirée « Si Dieu veut ». J’en étais pantoise.

     

    Laissons de côté les aspects croyance et arrêtons-nous sur le fait qu’il ne m’arrive jamais -JA-MAIS- qu’on m’aborde dans la rue pour me parler de mon air de catho ou de mon air de provinciale.

    En revanche, on me parle PARCE QUE je suis juive. On m’insulte PARCE QUE je suis juive.

     

    Et ça, ça me laisse pensive…