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Ba trip - Page 10

  • Jour 2

    Il est très tôt, dans un demi-sommeil, j'entends l'appel à la prière lancé depuis la mosquée toute proche. La voix est très grave, mélodieuse, je me rendors aussitôt avec délices. A mon réveil, je sais que j'ai entendu cet appel et en même temps, je ne m'en souviens que par bribes. Comme d'un rêve dans le rêve, un moment un peu magique. (J'adore ce bruit que je connaissais pas, le son de l'appel à la prière.)

    Gastronomie le début : petit-déj au miel d'euphorbe sur crèpes délicieuses "mallaouï"

    Le voyauge sensoriel continue et définitivement, c'est mon ouïe qui est la plus sollicitée. Je suis accueillie au bas de la Tour Hassan par la voie chantante d'un homme qui lit le coran. Cette mélopée accompagne totue la visite.

    Un peu plus tard, c'est au rythme du bruit ahurissant produit par les dizaines de cigognes que je découvre une vieille nécropole. Satisfaisant ainsi ma sorte de passion pour les cimetuères de toutes cultures.

    Gastronomie, ça continue. Hier, on a acheté de quoi faire le traditionnel couscous du vendredi. Il nous attend à la maison. Viiiiite ! Fraises puis thé à la menthe (n°3)

    Mon hôte roupille un peu (ouais, je balance) pendant que je parcours le guide, petit plaisir par anticipation...

    Gastronomie, le fil rouge : en route pour acheter des gateaux pour le goûter. C'est plus compliqué qu'il n'y paraît...

    Petit détour par la plage. C'est beau, ça sent l'iode, ça mouille les bas de pantalon,

    Gastronomie, la fin. Moment de pur orgasme, je découvre la harira, soupe fleurant bon les épices, épaisse et pleine de surprises comme des pois chiiiiches, accompagnée d'un oeuf mollet à la croque cumin et de dattes.

     

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    The posh moment of ze day :
    tarte aux pralines roses de chez Lenôtre dégustée sur une plage marocaine...
  • Jour 1

    Et voila, j'y suis. Je descends sur le tarmac. Il fait chaud. Vraiment.

    Petit flottement à la douane : je n'ai pas pensé à lui demander son adresse...  Le douanier me sourit et me laisse filer sur la promesse que je vais bien rester à Rabat. Alors je sors.

     

    Elle est là, elle me tire la langue. J'aurais presque pu le parier.
    Tout de suite, on se met papoter tranquillou. Genre on s'est quittées hier...

     

    Ca klaxonne, ca siffle, ça parle avec les mains, ça roule commedes fous, ça mate, ça parle fort, ça garde des parkings imaginaires contre un pourboire... Si j'avais encore des doutes je n'en ai plus, je suis chez moi.


    Je découvre la vue depuis les Oudaïa, en dégustant mon déjà 2ème thé à la menthe (Je vais les compter) et mes 1ers gateaux (je vais PAS les compter)

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    Premier jour un peu délirant, y a 1000 choses à raconter mais là c'est l'heure de la harira. Je vous annonce quand même qu'ici, ils vendent encore du tang...


  • I call it...

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    Une certaine idée du bonheur.

     

    Des balades, des discussions à n'en plus finir, de la vapeur, du picon bière, ses fossettes, des colliers, du musée, des couleurs.

    Partager, sourire, s'émouvoir, avoir envie.

    On marché assez pour se fatiguer les muscles mais ouf, on a mangé des cookies qui déchirent et une glace, mais aussi des antipasti et des ravioli de chez le traiteur rital.

    Je suis comme chez moi ou presque, un des endroits où je suis le plus moi, le moins inquiète à l'idée de faire des impairs. Ils sont tout simplement ma famille probablement...

    Et puis grâce à la grève des pilotes, des minutes volées à mon employeur. C'est un cadeau tombé du ciel, au sens propre presque !

     

    La cerise sur le gâteau : une sieste sur la plage, mi-novembre. Je peux me la péter 5 minutes orgamisques ou bien ?

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    Ma chanteuse préférée le chante très bien alors je partage :

     

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    Non, la vraie cerise, c'est ouvrir sa valise et avoir les larmes qui montent aux yeux de plaisir : posé sur le dessus se trouve une surprise (c'est écrit dessus) laissée là sans que je m'en aperçoive. J'ai un nouveau collier en plus de ceux que je me suis offerts ce week-end !
  • La plage

    L'eau limite trop chaude. En plus pleine d'algues pas belles. Et où on a toujours pied.
    Qui ensuite perle sur la peau, roule en gouttelettes jusqu'au sable sur lequel je viens de m'étendre. Puis s'évapore laissant sur ma peau un réseau irisé de cristaux blanc brillant.

     

    L'odeur de l'huile prodigieuse, du mélange des crèmes solaires, de l'iode, des vagues, de la mortadelle, du sel sur ma peau.

     

    Les cris des enfants qui se courent après et chahutent dans l'eau. Le flux et le reflux des vagues qui s'échouent. Et puis, à travers mon oreille collée au sol, le bruit des pas qui me contournent, de ma respiration qui s'apaise et des conversations brouillées sur la serviette d'à côté.

     

    Le sable qui grattouille, la main qui caresse, la crème qui glisse, l'eau qui coule, le paréo humide, le sable qui brûle la voûte plantaire… La peau jamais tout à fait au repos, qui se réchauffe au soleil et reste fraîche côté ombre.

     

    Le pain qui s'émiette, la gorgée d'eau douce après la baignade, le granité au citron tout sucré et pourtant si acide, si froid que j'en frissonne sous le parasol où il fait au moins 30°. Et surtout, le goût du sel sur mon épaule.

     

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