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Blog me tender - Page 119

  • 400

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    400 petits bouts de ba

    400 petits bouts de moi

     

    Parfois je voudrais que la vie de ba soit la mienne

    Parfois la voix de ba se substitue à la mienne

     

    Lâcher prise et laisser les mots choisir ce qu'on peut dire 

    Lâcher prise et laisser la spontanéité révéler des secrets qu'on taisait à soi-même 

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  • Je n'attendais rien

    Pour la première fois depuis longtemps je n'attendais rien.


     

    Je veux dire, comme je suis quelqu'un de finalement pas si sûr de soi, ça me rassure d'imaginer le pire et le meilleur qui pourrait m'arriver avant chaque « événement ». Je pars en vacances ? Je me dis que je vais rater l'avion, qu'il va faire un temps tout pourri, que je parviendrai pas à voir LE truc que je voulais découvrir… mais aussi que je vais rencontrer Johnny Depp qui dort dans la tente à côté de la mienne, que je vais trouver au dernier moment des places pour LE spectacle à voir...


    Ce qui fait de moi quelqu'un toujours dans l'attente / l'espoir de quelque chose (mais pas genre frustration, plutôt genre "auquel de mes scénarios est-ce que ça va ressembler le plus ?) Et du coup, rien de ce que je fais n'est totalement dénué de préparation mentale.


    Donc pour une fois, je m'étais complètement laissé aller à ma spontanéité naturelle (si si je vous jure que je suis naturellement spontanée !) et avais lancé une invitation impromptue genre « tiens, ça vous dit une soupe de carottes à la maison, ce soir ? » Pour être tout à fait sincère, je n'attendais tellement rien que je n'étais absolument pas préparée à la réponse : « Avec plaisir… »


    Ah ben zut… mon appart' ressemble à une sorte de no man's land empli de sous-vêtements éparpillés et de théières à moitié vidées… et j'ai même pas de carottes à la maison ! Bon, je cacherai tout sous l'évier et j'irai acheter un kilo de carottes en sortant du boulot ! Et je n'attends toujours rien de cette soirée, donc, qui sera probablement placée sous le signe de la télé et du blabla sans consistance… Mais c'est bien aussi, je trouve, les soirées sans but ni discussion philosophique de haut vol.


    Et je n'attends rien donc. Enfin je mens un peu : j'attends quand même que l'interphone sonne. Sauf que ça n'arrive jamais. Et que mon téléphone reste muet lui aussi. Alors au bout d'un moment je me dis qu'ils ne viendront pas. Soit ils sont morts sur la route, soit ils se sont endormis en passant par chez eux, soit ils m'ont oubliée. (Il arrive un moment où on se sent si humiliée qu'on espère presque qu'ils soient morts...)


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    Et pour la peine, je me suis mise à attendre...

     

  • L'amant sans domicile fixe

    383d5a154f2053da5f5470d28ba9aa07.jpgJ'ai mis du temps à entrer dans ce livre. Il était très lent, très méditatif, presque hypnotique.

    Et pourtant je n'ai pas eu envie de le lâcher. Parce que certaines pages contenaient des très beaux paragraphes, parce que certaines descriptions me parlaient très fort, parce que j'étais quand même bien intriguée au fond... Alors je l'ai continué en parallèle d'autres romans.

    Et puis en fait, c'est en finissant le livre que je me suis dit qu'il était normal que je me sois sentie ballotée, hors du temps, mal à l'aise parfois, nostalgique voire curieuse. Tout s'explique soudain en un chapitre. J'étais soufflée et en même temps pas si étonnée par le dénouement, par la clef du mystère. J'ajoute que la description de Venise et de ses trésors cachés est époustouflante de minutie et de magie.

    Morceaux choisis : 

    "Combien de mots peuvent bien être prononcés autour d'une table au cours d'un dîner, et plus tard, quand on passe au salon ou au jardin ? Des milliers, des centaines de milliers, peut-être un million. Une production de toute façon énorme. Avec un énorme déchet, car, si fidèle qu'elle soit, la mémoire en retient tout au plus quelques phrases, une ou deux saillies, une nouvelle, un commérage inutile à propos de Marrakech, et encore, pour un temps très bref.

    Pensée déprimante : si l'on fait abstraction de la partie mémorable de la sainte cène, la conclusion à laquelle on arrive forcément est que ces treize commensaux eux aussi se seront dit en araméen une quantité de choses quelconques, insignifiantes, déjà évaporées dans le néant une heure après."
     
    "Le premier regard, le premier baiser, la première nuit d'amour ne sont rien en comparaison du premier éclat de rire partagé. C'est cela, le contact décisif, le vrai tournant."
     
    "J'étais tout près de l'arrêter pour lui demander ce qu'elle s'était acheté, saisie moi aussi de cette fièvre qui passe généralement pour de la curiosité féminine et qui est bien plutôt la terreur de n'avoir pas su "voir" la jupe suprême, le châle absolu."
     
    " Plus tard, après avoir ouvert deux robinets d'où semblaient jaillir des flots de larmes, après avoir dissout dans la baignoire le contenu ambré qui transformait les larmes en un soupir d'écume blanche (...) "
  • Elle a des manies...

    Y a cholera, elle est trop pas gentille, elle veut que je dévoila mes tics et manies à tout le monde ! En même temps, elle m'a fait découvrir Herman Düne que j'aime vraiment bien alors...

    Bon, il faudrait que j'en dévoile 6, de tics et manies, sauf que bien sûr, je ne suis pas affligée de ce style de défaut, non ? Si ? Ah... Alors les voila :

    b92e72e009e0ce63c93bb36cd7851ee8.jpg1. Je ne peux pas m'empêcher de sentir les livres ou tout autre support imprimé.
    C'est comme instinctif, quand j'ouvre un livre, je fais comme avec un flip book devant mon nez pour en connaître l'odeur. Il n'est pas rare, à la librairie, que je hume les pages d'un livre avant de l'acheter. Je respire les magazines aussi. Et puis les cahiers.

    2. Je touche les fringues dans les magasins.
    Même si je ne compte pas les acheter, quand je parcours les rayons d'une boutique, mon bras s'anime d'une vie propre et touche, effleure, palpe les tissus de toutes les fripes qui passent à portée de main...

    3. Je ne sais pas attendre que la soupe soit froide.
    Je mange très chaud quand c'est possible. Y compris la soupe, ce qui me vaut de très régulièrement me brûler la langue. Je déteste attendre à partir du moment où j'ai mon asiette remplie. C'est un calvaire (mais non je n'exagère pas ! Où avez-vous vu que ça m'arrivait ce genre de chose ?) de respecter les règles de bienséance qui veulent qu'on attende que tout le monde soit servi pour commencer à manger. Idem pour le café.

    4. Si je m'écoutais, j'achèterais tous les magazines qui traitent de religion.
    L'Express spécial Moïse, le Nouvel Obs avec cahier consacré à l'Islam, Le Monde des Religions, Le Point dédié à la pratique du Boudhisme... Je prends tout ! Je suis fascinée par tout : l'histoire des grandes figures, les explications sur les "habitudes" de chaque religion, les enquêtes sur Jésus... Alors que je suis d'un terre-à-terrisme total, que je crois au rien après la mort, que je n'ai foi qu'en moi, je suis complètement passionnée par la religion, la foi, la liturgie, la mythologie...

    217c87c887557a6e3633db4f1021c057.jpg5. Je grignote mes lèvres
    Mes gerçures mettent un temps fou à cicatriser du coup. Dès qu'il y a une aspérité, je grignote. Je tente de remédier à cette habitude en mettant du baume mais... rien à faire !

    6. Je suis un pur produit de consommation.
    Impossible de m'arrêter, il faut que j'essaie tous les trucs nouveaux lancés par les grands cerveaux du marketing. Une compote aux légumes ? Un yaourt au thé ? Un jus de fruit aux airelles ? Un houmous bleu ? Des cacahuètes au cumin ? Du saucisson à la betterave ? Du chocolat qui fait des bulles ? J'achète !

     

    En revanche, je ne suis qu'à moitié sage : je ne vais pas respecter toute la consigne du tag. Ne sachant qui vient régulièrement ou non, ni qui a déjà été taggé, je lance un appel ouvert ! Vous me diriez vos manies sur votre blog en laissant le lien en commentaire pour que je le sache ?