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  • Le jour où...

    Je suis tombée par hasard sur une des personnes avec qui j'aie eu la relation la plus fusionnelle, symbiotique, exaltante, compliquée, tendre, littéraire... de toute ma vie. Une sorte d'amitié comme il ne peut en naître que quand on est encore petit mais pas trop non plus. Là, tout de suite, je ne trouve pas les mots pour raconter. Et puis de toute façon, je ne suis pas certaine que j'aurais envie de les écrire ici...

    Comment dire le choc que j'ai ressenti en la retrouvant ? Ineffable.

    Que je commence d'abord par vous dire comment ça s'est passé : Bon c'est la honte mais je lisais des blogs depuis le boulot. En passant de l'un à l'autre, je tombe sur un lien qui mène à son blog avec juste son prénom, un prénom rare... Alors que je suis une telle procrastineuse que je ne lui ai donné aucune nouvelle depuis 3 millions d'années, je pense très régulièrement à elle... Soit qu'un détail me la rappelle (des chansons, des lieux par exemple) soit que je me remémore mon adolescence... Donc je suis là, devant ce prénom et mon cerveau de prétentieuse possessive s'est aussitôt exclamé "c'est la mienne, j'en suis sûre !" (Non mais vous voyez un peu le niveau d'égocentrisme qui est le mien,  hein ?) Je clique illico en pensant "pourvu que son blog ne soit pas filtred depuis le boulot !"

    Eh bien oui : c'est la mienne ! (bon hého c'est chez moi ici, les gens m'appartiennent si je le décide !!) Je vous jure, ça va faire téléfilm miteux de l'après-midi sur M6 ce que je vais vous dire, mais j'ai été si secouée que j'ai mis 10 vraies minutes à m'en remettre, que j'en ai parlé à ma voisine de bureau et que j'ai eu une sorte de noeud d'excitation et de trouille dans l'estomac tout l'aprem, jusqu'à ce que je puisse me connecter de chez moi et laisser un commentaire sur son blog. (Je fais gravement la maligne là, mais je savais même pas si j'allais oser le faire... et j'ai fini par laisser un comm' tout pourri !!!)

    Et aujourd'hui me voila : avec l'envie de tout savoir, de tout lui raconter mais ne sachant même pas par où commencer. Je ne sais même pas comment elle pense à moi ni si elle pense parfois à moi. J'ai un peu la trouille en vrai. Je me sens toute timide...

  • Les phrases du mardi bis (5)

    Je me fie à ce que je vois et ce que j’ai vu c’est pas glorieux tu vois…
    C’est une équation c’est comme ça que ça marche.
    Elle est venue pour enlever une image de fille facile.
    Tu changes pas les gens, ça revient au galop direct…   Olivier, tu vois… 
     

    Elle, elle s’en bat les couilles.
    Avec ces réponses là, j’ai d’autres questions qui me viennent.
    Les mêmes qualités de ma meuf mais en mieux.
    Ty es belle de l’intérieur et de l’extérieur.
    Partager des moments avec des personnes qui le méritent.
    Je vais avoir un gros manque si tu pars.
    Si on dort ensemble, ce sera juste amical.
    Ca fait pas toujours plaisir de se sentir rejetée.
    Tu es énorme !
    Faut savoir quitter les gens pour savoir s’ils nous manquent vraiment.
    Si elle est mieux que ma copine, je terminerai avec elle.
    Si je quitte ma meuf, je veux quelque chose de mieux.
    Il me faut une femme qu’est chaude mais qu’avec moi.
    Je veux pas non plus te fermer la porte.
    Elle a une top personnalité.    La philo selon Ben 

    Et elle continue de rester.
    Elle se rend pas compte qu’elle a des cornes de 3 kilomètres.     Benjamin, tentateur 

    Julia me donne envie.
    Lisa, elle, c’est dans le noir pendant une heure.
    J’ai succombé à une tentation mais je pensais pas qu’elle réagirait comme ça quand même…
    Résister à la tentation, c’est un truc que j’ai du mal.    Anthony, je fais mon marché 

    J’ai pas eu le temps d’aller le faire qu’elle me dit d’aller le faire.
    Si elle veut que je grandisse […] qu’elle retire mes petites roues de vélo.    Lindsay, se lave souvent les mains. 

    Je retrouve pas quelqu’un de nouveau mais je découvre une face cachée de quelqu’un que je connais déjà.     Lise, définitivement hypokhâgne 

    C’est un mélange entre le bonheur et le malheur.
    Ca fait mal de se dire qu’il pense à ça envers une autre.
    J’ai la certitude que Ben, il m’a jamais trompée.
    Connaissant Ben depuis un an […] je suis ici en toute confiance.
    Je suis pas la femme de sa vie ça veut dire que c’est pas l’homme de ma vie.       Fiona, sait tirer les conclusions qui s’imposent 

    Je lui en veux parce que je trouve ça très dommage.
    Dire qu’on commence à douter c’est quand même quelque chose.
    On vient ici et il me chie un truc comme ça.       Carine, fil rouge bonnes manières 

    Le fait que je m’occupe trop de lui en tant que mère.
    Il va se rendre compte que notre amour va encore durer durer durer, quoi.      Johanna, cuculand 

    Ben, il veut paraître respectueux mais il l’est pas du tout.
    Il a pas décidé de tomber amoureux de moi mais ça lui est tombé dessus.
    Il est sous mon charme mais […] il me repousse, il profite pas au bout.
    Il va pas jusqu’au bout des choses.      Stéphanie, tentante jusqu’au bout 
     

    On apprend des trucs extraordinaires dans cet épisode : Lindsay ne se lave pas les mains tant que sa chérie ne le lui dit pas. Elle doit également lui rappeler qu’il faut mettre des chaussettes. Ca laisse augurer d’une belle relation de couple saine et équilibrée.

    Et puis le mot du jour sera sans aucun doute DOUTE. Toute le monde a des doutes, sur son couple, sur soi même, sur l’état mental de sa copine… De toute façon, Céline le rappelle à chaque feu de camp : ils sont là pour mettre fin aux doutes qu’ils auraient sur leur amour !!

  • Regarde-moi !

    Comment vous dire à quel point le fait d'entendre cette phrase est déroutant...

    Ma technique, quand je sais que la personne en face de moi aura le dernier mot en cas de joute verbale, c'est de cesser de la regarder et de faire comme si le débat était clos. En général, cette technique d'évitement fonctionne très bien. Je sais très bien que c'est une méthode de lâche petite merdeuse mais je ne supporte pas de ne pas avoir le dernier mot... Et croyez-moi, en général, ça marche très bien, la lâcheté...

    Et voila que le truc le plus terrible qui soit m'est arrivé l'autre soir :
    Une sorte de débat sur le thème de "qui paie quoi?" a été lancé au resto suite au calcul que je venais d'effectuer. On m'affirme alors péremptoirement que non, je ne paierai pas le vin parce que je n'en ai pas bu. Je ne vois même pas l'intérêt d'épiloguer sur le sujet : oui, j'ai bu et oui, je compte bien partager l'addition. Donc je commence par ignorer complètement l'intervention. Sauf que zut, c'était du sérieux, on insiste ! "Non, ba, c'est hors de question, tu ne vas pas partager le vin alors que tu as à peine bu..." Bien bien, c'est plus sérieux que je ne le croyais... Nous allons donc commencer par nous affirmer un peu. Donner notre avis sur la question. Indiquons le donc haut et fort "Mais bien sûr que je vais payer le vin, quelle mouche te pique ?" Entre mon accent et mon ascendant naturel, je pense bien avoir calmé direct toute velléité de répondre... ^^

    Mais stupeur : on ne lâche pas l'affaire...

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    Et là, c'est le drame! nous nous trouvons fort dépourvue car face à plus fort que nous... Enfin, pas plus fort (ça lui ferait trop plaisir que je le pense...) mais probablement plus têtu... Fine. Let's utilise ma méthode magique qui coupe court à toutes les situations embarrassantes. Tournons la tête et appelons le serveur pour détourner l'attention...

    On arrive enfin au moment d'horreur que j'ai eu à vivre (oui, je sais, le suspens de cette note est proprement insoutenable... Pour tout vous dire, mes talents de conteuse me sidèrent moi-même si je puis me permettre... A se demander comment je n'ai pas encore eu le Pullitzer !) on pose la main sur mon bras et on me dit très intelligiblement : "ba, regarde-moi ! "
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    ça c'est moi intérieurement en l'entendant

    Mais attention, pas façon Isabelle le Boulay... Oh dis-moi Regarde-moi Je ne sais plus comment t'aimer Ni comment te garder (scusez-moi, je dois encore être sous le choc de cet horrible camouflet...) Non non, plutôt façon "j'ai parfaitement compris ton petit manège et tu vas pas te défiler comme ça ma cocotte !"

    Ben j'ai gagné parce que j'ai payé ce que je voulais. Mais c'est carrément une victoire à la Pyrrhus : non seulement mon honneur est loin d'être sauf vu que toute la table a assisté à cette scène mais en plus, on m'a démasquée bien plus rapidement que je ne le pensais...

  • Grand-mère !!

    Mais n'existe-t-il plus en France de gens capables d'écrire au moins un français orthographiquement correct ?
    Attention, je ne dis pas que je suis la reine des championnes d'orthographe mais quand même... Autant je comprends parfaitement que l'orthographe et la grammaire puissent paraître compliqués, que les règles d'accord ne soient pas innées, que le fait de taper sur un clavier fasse parfois commettre quelques erreurs de frappe, qu'il puisse subsister des fautes d'inattention... mais au 21ème siècle, il existe des outils bureautique pour au moins corriger l'orthographe et les principales fautes de participe passé et puis par respect pour le destinataire, on se relit avant d'envoyer !!!...
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    Depuis ce matin, je parcours mes courriels professionnels, ils sont blindés de fautes ! Du type :
    "à-t-on pensé ? " ben visiblement pas, sinon on aurait corrigé c'te fôte !
    Ou encore "jusqu'ou aller ? " Peut-être jusqu'au dictionnaire des homophones ? Quand on ne peut pas remplacer "ou" par "ou bien", on met un accent dessus, ma fille !
    "il aimerais" Moi j'aimerais surtout que tu te souviennes qu'avec la troisième personne du singulier, il ne peut pas y avoir S
    "la documentation que nous avons envoyés" Bon là, je ne m'attarde pas, les règles d'accord du participe passé semblent être un principe perdu dans les limbes de l'éducation nationale...

     
    Les fautes ont même gaché ma lecture d'un magazine il y a quelques semaines. Tellement bourré de coquilles, de mots mal orthographiés, de verbes mal conjugués que j'y pensais tout le temps. Pas un seul article épargné ! Je ne parvenais pas à m'en détacher. Pour la première fois j'ai pensé envoyer un courrier pour leur suggérer d'embaucher un stagiaire ou deux pour la relecture de leur journal...