Les phrases du mardi bis (7)

Je suis pas l'Abbé Pierre
Si elle est venue ici pour passer pour une conne
Je suis peut-être amoureux mais je suis pas aveuglé, je suis pas complètement con non plus
"Mince je suis en train de passer pour une fille facile devant la France entière"    Olivier, M Pokora Powa

Le fond de mon doute
Pour moi, c'est elle qui a été irrespectueuse
Je ne sais pas si je vais pardonner
Il lui faut un gamin, il lui faut pas un homme
Tes cheveux comme le soleil
C'est toi la palace, pas ce qu'il y a autour...     Ben, le sens de la formule

C'est comme si qu'elle était tout simplement célibataire     Jamel, conditionnel imparfait

C'est la deuxième fois qu'il a des propos un peu douloureux
Il s'est fait des films quand même énormes
Ca me permet d'être à fond moi-même     Carine, où a-t-elle rangé les gros mots ?

J'ai peut-être un début de sentiment
Je la sens tellement éblouie par l'endroit et fascinée en même temps
J'aime bien les calins de jambes
Mes dispositions sont larges
Même si Lise me pardonnerait     Anthony, français première langue

C'est encore mieux qu'une carte postale     Lise, ne trouve pas les mots

C'est une très grande maison américaine de luxe
On va jouer aux échecs : c'est un jeu de bouffon     Johanna, pas au-dessus du genou

Elle portait un peu le fardeau de la vie    Joffrey, non mais soyons sérieux  0_°

Je vais me mettre on va dire en 4
C'est quelqu'un que je recherche énormément, c'est ma petite perle à moi    Stéphanie, elle a du vécu

Mon moment préféré : je pique un fou rire toute seule en voyant Lindsay qui regarde un match de foot à la télé au lieu de parler avec la fille à côté de lui...
L'autre il a une "infection auriculaire" c'est pour que ça ait l'air plus grave ???
Tous, ils trouvent décidément que "c'est trop beau!" on l'a entendu au moins 834 fois...
Au coeur de la nuit, Céline explique que les filles sont "seule autour de ces flammes" du feu de camp... trooooop terrible les révélations !

Calmage

Ne pas prendre le métro vert mais le parme.
Descendre deux stations avant la mienne.
Et rentrer à pied pour évacuer le stress, l'énervement ou parfois la mélancolie.

Hésiter entre remonter la rue de la salade ou parcourir celle qui passe devant tant de bars et resto aguicheurs... Je choisis très souvent la salade parce qu'elle ouvre ensuite plus de possibilités de parcours bis et que je peux y acheter (bien trop cher mais je suis pas la reine des raisonnables) mon jus de fruit cranberry-pamplemousse ou des smoothies Innocent jusqu'à minuit... 

Je marche toujours d'un bon pas, réfléchissant déjà à la rue que je choisirai ensuite : celle de la théière, celle de monkam ou encore la rue de cyril lignac ? La rue de la théière est toute calme mais trop vide la nuit, ça me fiche un peu la trouille... je ne la prends donc jamais toute seule après 22 heures. La rue de monkam est très jolie : large, bordée de boutiques aux vitrines alléchantes, je la parcours toujours avec plaisir. La rue de Cyril Lignac a l'avantage de me faire passer devant le célèbre kuyumku et le bar au karaccordéon et un resto africain qui me fait chaque fois saliver.

même que dans mes rêves, j'ai cette silhouette...

Ca ne loupe pas : quand j'arrive chez moi, non seulement je suis physiquement détendue mais en plus, j'ai bénéficié d'un bon quart d'heure de vidage de cerveau, à observer les passants, les bâtiments (j'aime particulièrement l'église et une des librairies rue de la salade) et les commerçants, je me sens donc également mieux mentalement !

Trop belles basket, je veux les mêmes

Bon. Disons-le tout de suite : moi, quand je me déplace au stade, c'est pas pour des clopinettes ! Victoire écrasante de la France sur la Russie.

Peu de stress, donc, dommage : j'aime bien avoir l'air d'une débile en criant et frissonnant tout au long du match, en ralant contre l'arbitre alors que je reconnais toujours pas à coup sûr une défense de zone... Mais du très beau spectacle quand même. Et je parviens désormais à citer plus de 7 personnes de l'équipe sans me tromper !
On est resté ensuite pour Portugal - République Tchèque. Elvis le monstre a tout cassé malgré son maillot très peu seyant. Non mais vraiment, quelle idée ce bordeaux ? Ca tache quand ils transpirent, c'est pas du tout glam'
Petite pensée aussi pour les françaises qui ont perdu de peu face à la Russie toujours...

Quelques sources d'agacement tout de même :
- l'arrivée de l'équipe de France de rugby qui fait faire plus de bruit à la salle que celle pour laquelle on a payé.
Sincèrement, ça fait un peu mal de se dire que même les supporters de basket ovationnent comme des malades les rugbymen. Moi, pour la peine, je les ai même pas applaudis. 

- le public qui chante assez peu la Marseillaise voire reste assis à papoter.
Parmi les irrespectueux, il y avait les rugbymen. Ils font même pas semblant de chanter leur hymne. C'est grave ! J'avais déjà remarqué ça lors de la finale du championnat de France en juin. On m'a dit que lors des matchs de foot, ça chantait pluss. Faudrait que je trouve quelqu'un qui veuille bien m'accompagner au stade pour vérifier in situ.

Et parce qu'on reste une greluche quelles que soient les circonstances, je voudrais bien les baskets de Gomis, elles sont super belles. Grises, avec le logo genre virgule en rouge... Trop magnifiques ! Sauf que je sais pas trop comment faire pour le trouver ! Vous croyez que je vais direct au Mikestore et que je leur dis "zavez le chaussures de Gomis en 38 ?"

 

Bon allez, au dodo. Faut que j'arrive avant 9 heures demain matin au boulot. théoriquement, y a "BG et les aventuriers de la matinée perdue" qui doit être diffusé... je voudrais pas louper le début !

Interview

Pierre Peters, journaliste politique, doit interviewer Katya, la nouvelle poupoufe à la mode dans les tabloïds, starlette d'une série télé et de séries Z. Il est vexé d'avoir à faire ce boulot, elle a une heure de retard. L'interview commence donc, très mal, dans un restaurant. Se termine presque aussitôt. Pour finir par avoir lieu dans l'appartement de l'actrice.

Un huis clos fascinant. Pas du tout façon thriller "mamma mia j'ai trop peur je peux pas regarder". Plutôt façon guerre psychologique entre 2 personnes, chacune persuadée de pouvoir manipuler l'autre. Le journaliste parce qu'il se dit qu'une actrice mineure n'est que du menu fretin par rapport aux interviews de leaders qu'il a déjà faites. L'actrice parce qu'elle sent tout de suite que ce journaliste fatigué est loin d'être à l'apogée de sa carrière. Et cet affrontement est très prenant.

Steve Buscemi est génial. L'air au bout du rouleau, tentant de ne pas se noyer, se mettant soudain à croire que cette interview pourrait être le moyen de relancer sa carrière. Et j'ai découvert Sienna Miller. Je la connaissais justement pour ce que son personnage représente : une femme à la une des journeaux people. Eh bien je l'ai trouvée vraiment bluffante. Tout à tour ingénue, désabusée et machiavélique. J'ai vraiment eu du plaisir à suivre l'évolution de la relation un peu trouble qui se tisse entre eux deux. Et à me demander jusqu'à la dernière seconde qui allait sortir vaiqueur de cette joute verbale. Un très bon film.