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Ba lit - Page 9

  • Abibliphobia

    Definition: The morbid fear of running out of reading material.

    Usage: It is quite interesting that this word has popped up on the Web, the greatest source of reading material the world has ever known. Irony will never cease. Were there such a phobia, those subject to it would be abibliophobes, who would be abibliophobic. They would comport themselves abibliophobically, whatever that might mean.

    f2be97bcfdafc9111164a9fa0642ad5e.jpgCe mot devrait exister pour de vrai vrai et il s'appliquerait alors très bien à moi qui, malgré les -au moins- 100 livres qui trônent sur ma PAL (pile à lire pour les non-initiés du langage bookcrossinguesque) en ce moment, suis toujours inquiète de me retrouver un jour sans avoir un bouquin sous la main qui me plaise...

  • Cette fois-ci, il parle de livres !

    Ouaich. Je sens bien que j'abuse du système des questionnaires en ce moment. Mais là, je vais pouvoir faire l'intelligente puisqu'il s'agit de parler de livres ! Et puis il vient de chez septie !!

    medium_livre.jpg

     

    Les 4 livres de mon enfance

    David et Olivier
    (je lis depuis si longtemps que je ne me souviens pas de tout ce que j'ai pu emprunter à la bibliothèque quand j'étais au primaire, je vais donc considérer que j'étais toujours enfant au début du collège. C'est pour ça que je mets David et Olivier. Un des livres qui m'a le plus fait pleurer. J'étais en 5ème.)

    Emilie et Arthur
    (c'est d'Emilie et de son hérisson dont je me souviens quand je réfléchis au livre qui m'a accompagnée lors de ma découverte de la lecture. Je garde une vraie nostalgie pour cette fillette habillée en rouge dont j'ai lu toute la collection lors de vacances chez ma maîtresse de CP)

    Petit-bleu et Petit-jaune
    (Ce petit livre, c'est à la fois mon plus vieux souvenir de théâtre (je jouais petit-bleu à la fête de fin d'année en CP) et une histoire toute simple qui raconte très bien aux tout-petits la notion de différence et d'acceptation de l'autre)

    La collection rouge et or
    (j'en empruntais chaque fois à la bibliothèque quand j'étais au primaire. Il y en a notamment un qui se passe sur le lac de Côme qui m'a marquée mais dont je ne retrouve pas le titre !)

     

    Les 4 écrivains que je lis et relirai encore

    Chris(tophe) Donner
    (Autant le style, la poésie de ses phrases que les histoires. J'aime tout chez cet auteur que j'ai découvert en 4ème dans la sublime collection page blanche (aujourd'hui, ils ont abandonné le desgn de l'époque, c'est dommage...) Aujourd'hui, je le picore, déroutant,  en "auteur pour adultes"  Je le remercie tant pour 3 minutes... qu'il m'est impossible d'être objective. J'aime par principe tout ce qu'il fait...) 

    Stephen King
    (Quand je lis, c'est souvent l'histoire qui me fait accrocher, plus rarement le style. Lui, côté histoire, il fait mouche chaque fois. Quand on en a lu plusieurs, ce n'est pas toujours inattendu mais il reste le seul à m'avoir fait littéralement hurler de peur en le lisant...)

    Marek Halter
    (Assez inégal, c'est vrai. Mais j'adore sa manière de me faire découvrir les détails de sa religion au travers de romans historiques ou de la biographie de Sarah. Ses deux livres qui suivent l'arbre généalogique d'une famille depuis l'Egypte de Moïse jusqu'au ghetto de Varsovie m'a tout simplement bouleversée.)

    Riad Sattouf
    (Je ne sais pas où il va chercher ses idées mais c'est complètement loufoque et j'adore entrer dans l'univers d'un auteur quand c'est aussi loin de moi ! En plus, ses histoires se relisent très bien...)

     

    Les 4 auteurs que je ne lirai plus jamais

    Françoise Xénakis
    Là, il m'est rigoureusement impossible de répondre. Parce qu'en fait, je ne raye jamais un auteur, même quand j'ai détesté un de ses livres. J'ai mis Xenakis (et je n'ai trouvé personne d'autre...) parce que j'ai détesté le seul livre d'elle que j'aie lu mais je suis fichue de la lire à nouveau si je tombe sur un de ses bouquins un jour. Je n'irai plus la lire par choix mais par hasard, qui sait ?

    Les 4 livres à emporter sur une île déserte

    L'Ancient Testament ou le Coran ou la Bible
    (Il faudra que je vous parle un jour de ma fascination pour la religion en général et pour leurs "contes de fées" tiens... Du genre à me faire acheter tous les magazines traitant d'un truc sur Mahomet ou Moïse...)

    Un recueil de poésies
    (Parce que faudrait pas toujours lire la même chose)

    Notre Dame de Paris
    (Commencé 30 fois, toujours pas été plus loin que la page 30... Là, j'aurais rien d'autre à lire !)

    Le Fléau
    (Je l'ai qu'en version cartonnée beaucoup trop lourd et volumineux pour âtre transporté alors je ne l'ai toujours pas commencé. C'est frustrant !)

     

    Les 4 livres à relire

    La Nuit des enfants rois

    Lettres à un jeune poète

    Shabanu

    Actes de foi

     

    Les 4 derniers mots d'un livre aimé

    Ce seront les 6 derniers mots de Trois minutes de soleil en plus, LE livre de mon adolescence désormais épuisé, que je cherchais depuis près de 10 ans et qu'une fée m'a offert l'été dernier... A ce jour un des plus beaux cadeaux qu'on m'ait fait je crois...
    "Toutes ces forces qui me manquent."

  • Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte

    medium_epouvante.jpgC'est la rentrée pour tout le monde dans cette banlieue fictive qu'est Certigny : pour Anna, jeune enseignante dont c'est la première année et à qui les élèves vont immédiatement rappeler que -même non pratiquante- elle est juive ; pour Lakdar, élève brillant dont la main droite est paralysée suite à une chute et qui doit oublier ses rêves de Beaux Arts ; pour le juge d'instruction de la zone qui souhaite assainir le quartier de la ville tenu par les vendeurs d'héroïne. C'est la rentrée pour tout le monde dans cette banlieue fictive qu'est Certigny : tout le monde est donc rempli de cet espoir que tout ira bien, tout le monde est plein de bonne volonté, tout le monde semble vouloir que cette année nouvelle se passe pour le mieux. Sauf que les prof ne tiennent pas toujours leurs bonnes résolutions. Sauf que les élèves sont déboussolés. Sauf que le juge n'a pas toujours les moyens de ses ambitions. Sauf que des émeutes vont avoir lieu. Sauf que...

    C'est effectivement, comme l'indique le titre, un livre terrifiant : très vite, je me suis sentie enveloppée par toutes les déceptions, les peurs, les haînes des personnages. Et cette haîne, cette incompréhension, cette impression que tout est inéluctable... eh bien, c'est déstabilisant. Au point que je retenais presque mon souffle pendant la lecture. Dans cette banlieue, on sent que tout le monde lâche prise ou au moins, que les rares personnes qui ont encore envie de lutter sont trop peu nombreuses face au raz de marée de mécontentement. Alors, tout le monde semble se réfugier dans la solution la plus radicale qui soit : l'émeute, la violence même contre ses proches.

    J'ai beaucoup aimé parce que tout ça et aussi parce que je me suis posé des questions, moi, petite provinciale privilégiée pour qui les contrôles d'identité et le verlan sont une image d'Epinal folklorique et encore parce que ce livre m'a donné envie d'en parler. Parce que j'ai eu l'impression de comprendre un peu du sentiment d'injustice que peuvent ressentir ces jeunes hommes qui ne se sentent ni tout à fait d'ici ni tout à fait d'ailleurs. Parce que j'ai eu tellement de peine en voyant que l'enthousiasme d'Anna est autant douché par l'attitude de ses collègues que par celle de ses élèves. Parce que tout au long de ma lecture, je me suis demandé : qu'est-ce qui va l'emporter, à la fin ?

  • Vous êtes lequel vous ?

    Oui oui je sais, je suis pas du tout innovante, je surfe sur l'air du temps. Je sais bien que tout le monde en ce moment ne parle que d'eux. Et c'est d'ailleurs probablement pour ça, pour faire comme tout le monde, que j'ai envie de vous en parler.

    J'ai toujours eu de l'affection pour les Monsieur et Madame Bonhomme (comme je les appelle) Mais si vous savez : monsieur timide, madame coquette.... Je trouve qu'ils sont trognon ces petits bonshommes colorés. D'ailleurs, les patates de Martin Vidberg (si vous êtes le dernier de la blogosphère à n'avoir pas encore acheté Le Journal du remplaçant, courez-y c'est juste génial) m'y font beaucoup penser. J'aime bien les feuileter quand je passe dans une librairie et je m'extasie encore parfois devant les trouvailles de son auteur. Ma chouchoute, c'est Madame Curieuse avec son long nez pour montrer qu'elle fouine partout.

    Bref, vous préférez lequel d'entre eux tous ? Et si vous deviez en créer un qui vous ressemble, comment s'appellerait-il ?

    medium_bavarde.jpgJe pense que si on demande aux gens autour de moi, ils diraient que je suis Madame Bavarde. Ce qui n'est pas totalement faux bieng sûr...