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Ba lit - Page 10

  • Combien je lis ? (2006)

    En 2006, j'ai comptabilisé 63 livres dans mon joli carnet vert... (pour ceux qui ne seraient pas des fidèles de la première heure ou qui auraient oublié, lire ici) C'est plus d'un livre par semaine. Pas mal, mais pas énorme non plus je trouve. 

    Sur 63 livres, on trouve :

        - 10 livres en anglais mais aucun en italien alors que j'en avais lu 3 en 2005.

        - 10 BD qui vont de Riad Sattouf au Photographe en passant par le pavé-esque mais génialesque De mal en pis

        - moins de polars que l'année précédente mais un peu plus de chicklit il me semble (steph plum si tu m'entends...)

        - la découverte (je sais qu'il était temps) de J. D. Salinger. Une sorte de surprise...

        - aucun livre de poésie (je me rattrappe cette année, j'ai décidé de lire Baudelaire dont je suis en train de découvrir la vie) sauf si j'ai le droit de considérer que Naufrages, c'était comme un long poème en prose.

        - pas beaucoup de larmes mais pas mal de sourires voire d'éclats de rire (oui oui, je pleure pas seulement au cinéma, quand je lis aussi)

    La flemme de calculer le nombre de pages mais en échange, je fais à la place mon top 5 à égalité : American Gods de Neil Gaiman, Le Steack Haché de Damoclès de Fabcaro, Le quart d'heure islandais de Tania de Montaigne, Les lettre de Calamity Jane à sa fille, Naufrages de Akira Yoshimura.

    Pour 2007, je me souhaite de découvrir Italo Calvino en VO, de tomber par hasard sur un bijou que je n'attendais pas, de lire un ou deux des livres préférés de mon entourage.

     

  • Moi je

    medium_moije.gifAude Picault, non seulement c'est trop un auteur hyper gentil qui a accepté de me dédicacer mon Voici mais en plus, elle a écrit ze BD top drolesque du trimestre voire de l'année, ça s'appelle Moi je c'est publié chez Warum et vous devez tous courir l'acheter vu que ça coûte à peine 8 euros.

    Alors, je suis une nulasse en BD donc je vais pas parler technique, ça va être mon sentiment brut, comme ça. Ce livre est bourré de pages tellement vraies et croquées tout pile avec le mot juste. Quant aux dessins, ils sont tout simples et en même temps, on voit tout de suite que y a pas de hasard. Les expressions sur le visage de l'héroïne sont hyper réalistes. Je suis particulièrement fan de la page où elle dessine sa soeur enceinte ou encore de celle où elle est enroulée dans la couette ou même de celle où elle croque l'attitude des gens qui se la pètent en boîte... ou toutes les pages même ! C'est juste un petit trait noir, moi je trouve qu'il a l'air tout fragile, ce trait de feutre noir.

    Et pour ceusses là qui lisent Voici juste pour les potins frelatés (où a-t-on vu que Josh Duhamel et cette grumbl de Fergie allaient se marier ???) ben la prochaine fois, allez jusqu'à la page des aventures d'EVA. Moi j'adore trop ce morceau de truculence drôlatique et même que maintenant, je crois que vous devriez au minimum aller regarder sur son site pour la découvrir, Aude Picault.

  • Je vis comme steph Plum

    Parce que je ne suis toujours pas d'humeur à entrer dans le détail du "pourquoi la phrase soulignée dans ma note précédente est si vraie pour moi" et puisque je me suis lancé le défi d'être plus assidue en tout pendant un mois pour voir si sur ma lancée, je continuerai ensuite mes nombreuses activités, je poursuis mon challenge "pas plus de trois jours sans note"

    Alors ce soir, j'ai vécu une expérience extraordinaire que seuls les fans de Stephanie Plum ne connaissant pas déjà les pop tarts pourront m'envier : j'ai mangé une pop tart goût cookies cream. Ben oui, c'était un de mes trucs sur la liste "à faire" quand je suis allée aux stèïtsss : acheter des pop tarts puisqu'en France, on n'en a pas alors que y a plein d'autres trucs chimiques qu'on importe...

     medium_poptarts.jpg

    Donc pour les ceusses qui connaissent pas : La pop tart, c'est la nourriture préférée de Stephanie Plum quand, rentrant de la chasse aux méchants, elle se retrouve chez elle avec son hamster, sans rien à manger. Elle a le flemme de tout alors elle ouvre ses placards et trouve toujours un paquet de pop tarts. Et donc, elle ouvre le paquet et hop, elle mange sa pop tart direct, comme ça. Jusqu'à ce soir, je voyais pas en quoi c'était top délire, de manger sa pop tart debout dans la cuisine sans cérémonie...

    Mais en fait, c'est simple finalement : c'est ce que j'ai découvert en lisant la recette des pop tarts, fort compliquée, figurant sur le paquet. Pour déguster la pop tard il faut au choix avoir un grille-pain ou un micro-onde. (bon, vous le devinerez sans peine, le micro onde, c'est mal, ça consomme trois tonnes et c'est des dépenses inutiles. Beurk pas de ça chez moi) J'ai donc mis comme ndiqué mon grille-pain sur position 1. J'ai glissé mes pop tarts dedans. Quand les pop tarts furent chaudes, j'ai attendu que ça refroidisse un peu puis j'ai attrappé les biscuits. FIN DE LA RECETTE... j'en ai offerte une à glu (oui, vous pouvez le dire, chuis d'une générosité rare ! ) et j'ai pris la mienne délicatement pour pas la casser parce que c'est très friable. Comme y a pas de bar dans ma cuisine (c'est comme que j'imagine la cuisine de Steph Plum sans trop savoir si c'est à cause des descriptions ou de mon reste de cerveau) je suis allée le déguster sur mon canapé tout cassé-troué.

    C'est miam, slurp. C'est tout chaud, c'est un peu sablé mais pas trop et dedans, y a du "cookie cream" un peu fondant et juste tiède. C'est très très très sucré mais le sucre, ça me fait pas tellement peur à moi. Et maintenant, j'ai envie de lire un Stephanie Plum sauf que y en a plus que j'aie pas lu sauf le douze et que j'attends qu'il sorte en poche.

  • Contours du jour qui vient

    medium_contours.jpg

    Musango vient de perdre son père. Malheureusement, comme ses parents n'étaient pas mariés, Musango et sa mère sont totalement démunies.  Trop fière pour aller demander de l'aide à sa famille, la mère de Musango l'accuse de sorcellerie et la chasse de chez elle. Musango se retrouve seule dans la rue. A la suite de quelques péripéties, elle est vendue à un groupe d'hommes qui envoient des femmes "faire la France" - joli euphémisme pour prostitution... Pendant tout ce temps, Musango ne pense qu'à une seule chose : retrouver sa mère et lui demander pourquoi elle l'a chassée. 

    Cette formidable lettre d'amour est poignante, belle, attendrissante, dépaysante.
    Musango, fillette de 9 ans, est tellement pleine d'amour malgré tout ce qu'elle a pu subir dans sa toute jeune vie. Elle est innocente, pure mais forte et courageuse. Du plus profond de la détresse, elle cherche, elle ne lâche rien, elle garde le bon pour oublier les horreurs, en faire une force positive.

    Mais ce n'est pas juste une sublime lettre d'amour d'une fille pour sa mère, c'est également une description sans concession d'une partie de l'Afrique. L'auteur est camerounaise et elle nous parle de ce que deviennent certains pays, du désespoir et de la perte de repère qui mènent à des actes monstrueux et désespérés justement.

    C'est aussi une histoire de quête. La quête de soi, des autres, d'un avenir. Un questionnement sur sa place parmi les siens, au sein de son pays. Musango se compare aux autres filles, aux autres familles. Et elle s'aperçoit que parfois, les vies simples ne sont pas forcément plus douces.

    J'ai aimé lire la gorge nouée, nouée de trop d'émotions qui m'explosaient à la figure.
    J'ai aimé avoir envie de relire à voix haute des pages entières, si joliment écrites, avec parfois des tournures de phrases dont on sent que, même si elles sont parfaitement correctes, elles ne sont pas naturelles pour un francophone de France.
    J'ai aimé sentir résonner/raisonner en moi certaines pensées de Musangoo/l'auteur.
    J'ai aimé que ce soit lent, que ça aille au rythme des pas d'une fillette de 9 ans.

    C'était un beau voyage et j'en ai été remuée.