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Intibacy - Page 18

  • Jusqu'au jour où...

    J'ai tendance à pardonner beaucoup. Énormément même. Aux gens qui comptent.

    Je passe aussi l'éponge. Sans état d'âme. Sur nombre de coups tordus qui me sont infligés par des inconnus.
    Voire des gens que je n'aime pas spécialement.
    Et même que ce n'est pas un effort.

    Et même que ça ne me ronge pas.

    Parce que c'est naturel.



    Jusqu'au jour où…

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    Jusqu'au jour où c'est la fois de trop.

     

     

    Jusqu'au jour où je considère que cette fois-ci, ce n'est pas par inadvertance ou blague ou erreur qu'on m'a blessée.



    Jusqu'au jour où je me sens trahie.



    Et à partir de ce jour, je deviens un monstre de méchanceté et d'insensiblerie (je n'ai pas vérifié mais je crois que ce mot n'existe pas, Paris…) et ne laisse PLUS RIEN passer.


    A partir de ce jour, je tape dès que je peux. Idéalement, là où ça fait mal.


    Je deviens une sorte de pourriture qui espère que l'autre souffrira autant que sa trahison l'a fait souffrir.


    Et je ne pardonne rien.


    Et je ne reviens jamais sur ma décision...

     

    Aujourd'hui, je sais que c'est pas le plus mieux à faire
    Alors je tente de dire "stop" ou "aïe" aussi tôt que possible.
    Pour ne plus me laisser envahir (ou aussi peu que possible) par l'envie de rendre coup pour coup.

    Ne plus faire cadeau de mon énergie à des gens qui n'en valent pas ou plus la peine.

     

    Rester en colère,
    c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un ;
    c'est vous qui vous brûlez.
    Bouddha
  • Voila voila voila

    c'est fini

    pas envie que ce soit fini. à un point peu imaginable.

    c'était bien, comme chaque fois cette année avec elle.

    je m'en étais pas rendu compte avant hier soir.

    quand j'y pense, elle est synonyme de toutes mes vacances de 2008.

     

    en même temps, je me dis que ouf c'est fini.

    comme chaque fois, on garde le sourire très grand. on rit même. on fait la maligne.

    mais on voudrait crier très fort que ça fait mal . très. trop ?

    que s'il vous plaît merci on aimerait bien qu'ils cessent d'appuyer si fort .

    où c'est pas encore cicatrisé voire là où c'est béant.

     

    c'est fini et me revoila face à mes bonnes vieilles habitudes pourries.

    en plus il fait trèèès froid.

    genre presque 15 degrés de moins que là d'où je reviens.

    du coup je fais comment pour exhiber mon bronzage demain au boulot ?

     

    et puis c'est bientôt la rentrée et j'ai toujours pas acheté mon cartable !

    bon bref, une note de rentrée nimportequoitesque.

    mais fallait bien que je trouve une raison pour retarder l'heure d'aller me coucher.

     

    Je veux retourner là-bas.......

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    PS : mais ça va pas bien de continuer à mettre vos blogs à jour quand je pars en vacances ? je vais JAMAIS pouvoir rattraper mon retard, je vous préviens déjà !

  • J'aime... J'aime pas

    J'aime le bruit de la neige qui tombe et du tonnerre qui gronde et celui de la pluie qui bat sur le carreau aussi...
    Mais j'aime pas les égouts qui débordent et les flaques d'eau sale sur les trottoirs de Paris.

    J'aime pas le stress, les maux de ventre, les palpitations qui m'assaillent à cause de ma timidité quand je dois faire quelque chose de nouveau…
    Mais j'adore l'excitation qui s'empare de moi à l'idée de vivre quelque chose que j'attendais impatiemment.

    J'aime me poser quelques instants sur ce que je suis et me sentir fière des choix imparfaits que j'ai pu faire et des gens merveilleux dont je m'entoure en « grandissant »…
    Mais j'ai horreur des gens lymphatiques qui me font sentir hystérique alors que je suis juste énergique.

    J'aime pas devoir subir les formalités à l'aéroport qui rallongent chaque voyage d'au moins une heure et demie...
    Mais je chéris le sentiment de partir à l'aventure qui accompagne chaque voyage en train depuis que je suis toute petite.

    J'aime : "petrichor", traîner dans les papeteries, boire des litres de thé, sentir les livres avant de les acheter, les pois chiches, apprendre des langues nouvelles...
    Mais je déteste les minauderies surtout quand c'est le mode de communication naturel de la fille.

    J'aime pas : le mouton, les gens qui me bousculent dans la rue, les chaussures neuves, courir, les boîtes de kleenex vides, Marion Cotillard...
    Mais je me délecte de l'odeur du pain tout chaud et de la sensation de tiédeur de la croûte sur ma paume.

     

    J'aime quand le dimanche il fait grisouille, que le bout de mon nez et de mes doigts est tout froid, que je suis emmitouflée dans un plaid tout doux, que du thé refroidit lentement à portée de main, que je sens encore le savon et mes cheveux humides sur ma nuque et que je suis plongée dans un livre de plus de 400 pages.

     

     

    Discover Zazie!
    "j'aime assez quand tu aimes aussi"
  • PEUR

     

    J'ai mal au ventre.
    Envie de rester cachée sous ma couette.
    Besoin de ses bras mais n'y comptons pas.
    Des bouffées de stress soudaines et persistantes.
    L'impression que je vais fondre en larmes d'affolement.
    Du mal à calmer mes accès de panique et de sueurs froides.

     

    J'ai peur quoi. 

     

    Peur qu'on me dise non.
    Peur qu'on me dise oui.
     

    Peur qu'on me dise "non désolé on veut pas de vous. Vous nous intéressez pas du tout !" Apprendre enfin à mon âge que ce n'est pas la malchance ou les injustices qui m'ont fait rater certains coches mais bien moi, ce que je suis. Peur de me rendre compte que je suis vraiment hors compétition.
     
    Peur qu'on me dise oui et qu'on ne m'accorde pas ensuite les moyens de me lancer. Ou pire, qu'on me dise oui et que je m'avère incapable de mener à bien ce projet. Peur de me rendre compte que je ne vaux pas même ça...

     
    J'ose même pas en parler tellement je me sens ridicule... Je me mets dans tous mes états pour quelque chose de somme toute assez banal.
    Et le pire, c'est je me sens vraiment soutenue par les personnes qui abordent directement le sujet avec moi. Tout le monde m'encourage, croit en moi.
    Mais pas moi justement.

     

    Alors je procrastine.
    Je me dis que si je rate les échéances, ça se fera pas... mais que ce sera pas vraiment un signe de mon incompétence...
     

    J'ai la trouille.
    Les chocottes.
    La pétoche.
    La frousse.
    Les jetons.
    Les foies.
     

    Je crève de peur.

    Mais je dois me lancer, là...

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