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Intibacy - Page 22

  • Elle a des manies...

    Y a cholera, elle est trop pas gentille, elle veut que je dévoila mes tics et manies à tout le monde ! En même temps, elle m'a fait découvrir Herman Düne que j'aime vraiment bien alors...

    Bon, il faudrait que j'en dévoile 6, de tics et manies, sauf que bien sûr, je ne suis pas affligée de ce style de défaut, non ? Si ? Ah... Alors les voila :

    b92e72e009e0ce63c93bb36cd7851ee8.jpg1. Je ne peux pas m'empêcher de sentir les livres ou tout autre support imprimé.
    C'est comme instinctif, quand j'ouvre un livre, je fais comme avec un flip book devant mon nez pour en connaître l'odeur. Il n'est pas rare, à la librairie, que je hume les pages d'un livre avant de l'acheter. Je respire les magazines aussi. Et puis les cahiers.

    2. Je touche les fringues dans les magasins.
    Même si je ne compte pas les acheter, quand je parcours les rayons d'une boutique, mon bras s'anime d'une vie propre et touche, effleure, palpe les tissus de toutes les fripes qui passent à portée de main...

    3. Je ne sais pas attendre que la soupe soit froide.
    Je mange très chaud quand c'est possible. Y compris la soupe, ce qui me vaut de très régulièrement me brûler la langue. Je déteste attendre à partir du moment où j'ai mon asiette remplie. C'est un calvaire (mais non je n'exagère pas ! Où avez-vous vu que ça m'arrivait ce genre de chose ?) de respecter les règles de bienséance qui veulent qu'on attende que tout le monde soit servi pour commencer à manger. Idem pour le café.

    4. Si je m'écoutais, j'achèterais tous les magazines qui traitent de religion.
    L'Express spécial Moïse, le Nouvel Obs avec cahier consacré à l'Islam, Le Monde des Religions, Le Point dédié à la pratique du Boudhisme... Je prends tout ! Je suis fascinée par tout : l'histoire des grandes figures, les explications sur les "habitudes" de chaque religion, les enquêtes sur Jésus... Alors que je suis d'un terre-à-terrisme total, que je crois au rien après la mort, que je n'ai foi qu'en moi, je suis complètement passionnée par la religion, la foi, la liturgie, la mythologie...

    217c87c887557a6e3633db4f1021c057.jpg5. Je grignote mes lèvres
    Mes gerçures mettent un temps fou à cicatriser du coup. Dès qu'il y a une aspérité, je grignote. Je tente de remédier à cette habitude en mettant du baume mais... rien à faire !

    6. Je suis un pur produit de consommation.
    Impossible de m'arrêter, il faut que j'essaie tous les trucs nouveaux lancés par les grands cerveaux du marketing. Une compote aux légumes ? Un yaourt au thé ? Un jus de fruit aux airelles ? Un houmous bleu ? Des cacahuètes au cumin ? Du saucisson à la betterave ? Du chocolat qui fait des bulles ? J'achète !

     

    En revanche, je ne suis qu'à moitié sage : je ne vais pas respecter toute la consigne du tag. Ne sachant qui vient régulièrement ou non, ni qui a déjà été taggé, je lance un appel ouvert ! Vous me diriez vos manies sur votre blog en laissant le lien en commentaire pour que je le sache ? 

  • Mensonge

    Ce qui m'a fait le plus mal, je crois, ce n'est pas tant cette ignoble sensation qu'on est en train de me mentir. Je ne m'y étais pas du tout préparée, je dois le reconnaître, mais après tout, le mensonge est un moyen de défense comme un autre. Qui suis-je pour juger de la meilleure méthode pour se protéger ?

     

    Non, ce qui m'a fait mal, mais profondément mal, c'est ce que ce mensonge veut dire à mes yeux : toi, pas plus que quiconque, tu ne vaux la peine que je fasse un effort sur moi. Toi, pas plus que quiconque, tu ne « mérites » que je te donne un peu de moi. Toi, pas plus que quiconque, tu n'as droit à mon estime. Toi, pas plus que quiconque, tu ne me feras reconnaître que parfois, c'est moi qui ai tort/peur/envie/échoué…

    Toi, autant que les autres, tu es crétine au point que je considère que tu ne verras même pas que je mens. Toi, autant que les autres, tu comptes si peu que je vais faire en sorte que cette affaire soit confortable pour moi, peu importent les dommages collatéraux pour toi.

     


    Ce que ce mensonge veut dire à mes yeux, surtout, c'est que ce sont toujours ceux qui nous connaissent le mieux qui nous humilient le mieux. C'est que faire confiance, donner de soi, c'est trop risqué, c'est donner des armes pour vous faire mal. C'est que j'étais la seule à vouloir construire quelque chose basé sur l'échange et la réciprocité. C'est que je dois cesser de penser que parce que MOI je veux épargner ceux qui me sont chers, (je n'ai pas utilisé les armes dont je disposais, MOI…) eux feront de même. (Remarque, je dis ça, peut-être que le fond du problème vient tout bêtement du fait que je ne leur suis pas chère ?)

     

    Sauf que ce n'est pas comme ça que je suis fabriquée. J'ai des envies d'absolu. Des idées selon lesquelles l'autre compte suffisamment pour parfois avoir la priorité sur moi. Des principes en vertu desquels je respecte l'autre. (trop et mal le plus souvent mais j'y travaille) Des théories selon lesquelles quand je souffre, l'autre devrait m'accorder la priorité sur son bien-être.

     

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    Et j'ai envie, au fond de moi, de croire que je me trompe. De croire que pour 1 psychopathe, il y a 100 personnes adorables et sincères. Mais là, je me sens juste tellement profondément trahie…

     

    «Il est préférable de guérir l'offense plutôt que de la venger. La vengeance prend beaucoup de temps, elle expose à bien des offenses.»
    Sénèque - De la colère
    Aucun souci pour ma part puisque la vengeance n'est pas dans mon caractère. Sauf que ça se guérit comment, une offense ?

     


    Question subsidiaire, 3 mois plus tard : "Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas détesté après ça ?"
    (non, non, ba, ne te fais pas de mal inutilement, ne te demande surtout pas si c'était fait exprès...)
    Mais parce que -même si ce serait plus simple- il n'y a pas de bouton ON/OFF dans la vie : gentil=tu restes / pas gentil=tu dégages
     

     

    Ah, et je préfère prévenir : non, je ne suis pas en pleine dépression nerveuse, non je ne veux inquiéter personne, non je ne vais pas suicider demain. Juste, je suis à une drôle de période où les événements extérieurs s'enchaînent, me faisant prendre conscience de ce que je ne suis peut-être pas exactement toujours faite pour vivre en société dans ce 21ème siècle… et ça fait tout bizarre parfois…


     

  • Prise de parole

    Des crampes dans l'estomac

    Le souffle un peu plus court

    Un rire probablement trop fort

    Ma vessie vide qui semble soudain prête à exploser

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    Et puis vient l'instant de se jeter à l'eau.

     
    L'instant d'ouvrir la bouche et d'en faire sortir des sons. Et la plupart du temps, j'y parviens, évidemment. Je suis quand même la personne la plus bavarde du système solaire (et la plus mesurée aussi, sisisi)


    Mais certaines fois, je suis tellement tétanisée que je reste silencieuse, comme une grosse courge inutile et peu sûre d'elle. Je sais bien ce que je suis censée dire, mais rien à faire. Alors, soit je me lance dans un truc qui n'a strictement rien à voir - genre logorrhée verbale - pour dissiper mon malaise ; soit, je me tais lâchement et tente de trouver un moyen de contourner cet empêchement de parler...
  • To do list

     

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    Je devrais cesser.


    Je devrais me résigner.


    Je devrais laisser tomber.


    Je devrais relativiser.


    Je devrais arrêter de donner des circonstances atténuantes.


    Je devrais tellement de choses…


     


    Mais je n'y arrive pas….

     

    Je devrais sourire.

    Je devrais m'ouvrir aux autres.

    Je devrais laisser une place à la nouveauté.

    Je devrais faire confiance.

    Je devrais me faire confiance.

    Je devrais avoir moins peur de tenter ma chance...

     

    Et j'y arrive de mieux en mieux...