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Intibacy - Page 19

  • It's all so...

    Un week-end qui ne ressemble pas à ce qu'il aurait pu mais ça ne m'étonne qu'à moitié...
    Un week-end qui m'a semblé durer des jours et m'a paru être un passage de relais entre moi et moi.

     

    J'ai papoté tout naturellement de tout de rien, de la vie quoi... pendant que je préparais une salade.

    Vivre à côté c'est pratique, j'ai dansé quelques minutes à la gay pride avant de rejoindre la pelouse envahie d'inconnus.

    Mais c'est pas possible hein ? Vous plaisantez ? Vous l'avez bien en réserve le cadeau d'anniv qu'il me faut pour ce soir ?... 

    Et hop l'air de rien je me suis pas dégonflée et j'ai rencontré plein de nouveaux gens !

    La raison parvient parfois jusqu'à mon cerveau et je suis sagement restée chez moi pour trier mes papiers. 

    Partir et revenir ensemble, à pied.

    J'ai pas pu assister au baptême mais ça m'a fait quand même des guilis de sourire.

    Sourire aux lèvres, j'ai marché et marché et marché, dans le soleil qui coule à flots ou la nuit douce.

    Il est arrivé sain et sauf, il nous l'a dit sur son gentil message.

    J'ai de charmants amis qui font semblant de rien quand je suis tellement claquée que j'ai l'air bourrée avant même d'avoir pris une bière !
     

     

    Du houmous, de la pétillance, des petits pieds qui trébuchent, mes cousins, une soirée éclectique, une fée au bout du rouleau, des nouveaux sourires, du bourgogne plutôt bon, des papiers en ordre, du sablé aux olives qui déchire, une pelouse pleine de rires, un brunch impromptu, des engins de toute taille, des regrets de pas avoir pu rester, Ulysse31, une organisatrice qu'elle est bien, de la motivation sur le papier, du trainage chez moi, enfin !

    week-end.jpg
     
  • Voila ça y est on y est.

    Je suis enfin arrivée au point de remontée.


    Je suis enfin arrivée au moment où mon corps ne laisse plus les commandes à mon cerveau et décide de tout laisser tomber, où je vais petit à petit me ressaisir.


     

    J'étais bien au-delà du moment où l'épuisement me fait exploser en rires hystériques et trembler les mains. J'avais aussi dépassé depuis longtemps le moment où dormir 4 heures par nuit est devenu la norme. J'avais même atteint le point où je fais appel à la phytothérapie pour me calmer un tout petit peu dans la journée.


     


    Aujourd'hui, je me sens comme à la fin d'une année universitaire, après 3 semaines de partiels.


    Tu te doutais que tu étais un peu stressée, sur les nerfs, mais en même temps, tu pensais gérer pas trop mal. Et puis soudain, passe le dernier devoir rendu ou le dernier oral et on se retrouve tout flagada. Tellement épuisée nerveusement que le physique lui-même lâche soudain.




    A 15h, les paupières ont du mal à rester ouvertes, les bras et les jambes semblent tout faibles, il y a un cri libérateur tapi dans ma poitrine, je me demande même si je vais parvenir à rentrer chez moi.


     


    Voila ça y est on y est. J'ai juste besoin d'une nuit de 8h et d'une matinée de traînage en pyjama et de nourriture doudou en compagnie d'un film crétin ou d'un peu de chicklit… et ensuite, je sais que je vais commencer à revenir parmi vous.


     


    Il était temps. Elle a été longue la parenthèse ce coup-ci… Je m'apprêtais à me faire vraiment du souci pour tout vous avouer !

  • Quand je broie du noir

    J'ai envie d'appeler mes ex-coloc pour savoir s'ils voudraient pas que je revienne vivre chez eux quelques jours. Pour prendre des forces au contact de leur silencieuse bienveillance.

    Je pleure dès que j'entends des chansons tristes. Voire je n'écoute que des chansons tristes pour évacuer les larmes qui sont dedans.

    Je le contacte juste pour être sûre qu'il est toujours là, alors que je ne sais même pas si nous sommes encore en relation.

    Je marche des heures dans les rues de Paris, en chantant façon yaourt les chansons qui passent sur mon ipod.

    J'annule certains rendez-vous sans prévenir personne, parce que je sais que je n'aurai pas la force d'expliquer le pourquoi je suis pas en mesure de venir.

    Je voudrais qu'il soit là pour utiliser sa magie et me faire aller mieux comme il sait si bien le faire.

    Je souris beaucoup plus fort que d'habitude pour (me) faire croire que ça va, au fond et aussi parce que je crois à la méthode coué.

    Je prends égoïstement des forces dans tous les sourires des gens qui m'entourent, je me fais éhontément cajoler ou inviter par ceux avec qui je sais que je ne me sentirai pas obligée de faire semblant.

    Je liste toutes les choses petites et grandes qui font du bien, je m'interdis de ne voir que le côté sombre des choses.


    J'écris des tonnes de choses sur mes carnets et en publie ici certaines, comme pour me délivrer d'elles...

    "2 AM and I'm still awake, writing a song
    If I get it all down on paper, it's no longer inside of me,

    Threatening the life it belongs to

    And I feel like I'm naked in front of the crowd

    Cause these words are my diary, screaming out loud

    And I know that you'll use them, however you want to"
    free music

     
     
     

  • Virtuelle ?

    Parfois, on se surprend à faire des choses qui ne nous ressemblent absolument pas !
    Comme raconter sa vie à des gens qu'on ne connaît pas vraiment.
    Et puis leur téléphoner aussi, pour papoter un peu ou beaucoup.
    Voire s'organiser pour les rencontrer.
    Et ça paraît (limite) normal...

    C'est ce que j'aime avec ma vie virtuelle que j'ai.
    J'y fais des rencontres délirantes.
    Et même que certaines durent depuis longtemps maintenant.
    Même si d'autres sont comme les papillons de nuit.

    Il y a plein de sortes d'histoires.
    Il y a les très profondes, celles dont on n'imagine même plus qu'elles finissent un jour
    Il y a les plus superficielles, dont on profite pourtant aussi
    Il y a les instantanées et celles qu'on construit à coup de petits cailloux
    Il y a les vieilles qui ne sont donc plus du tout dans la case de la vie virtuelle
    Il y a les balbutiantes, dont on ne sait pas encore quoi attendre

    Oui, parce qu'il y en a toujours qui commencent
    Puisqu'il y a toujours de nouveaux terrains de jeux.
    Alors y a sans cesse de nouvelles rigolades.
    Ou de nouvelles émotions.
    Et bien sûr, de nouvelles rencontres dont on se dit :
    Est-ce que dans une semaine on se "parlera" encore ?

    De l'extérieur, on pourrait croire que c'est un moyen de m'échapper un peu mais non...
    Les vraies rencontrent, celles qui durent, elles sont désormais très réelles.

    D'ailleurs je pars en vacances avec 3 d'entre elles figurez-vous...