Je n'ai pas pesé autant depuis presque 2 ans, ai dormi en pointillés la nuit dernière alors que j'étais fatiguée depuis 21h30 et pourtant, je me suis trouvé bien (genre limite jolie voyez ? ) tout à l'heure, dans le miroir au-dessus des lavabos des toilettes du boulot, en allant me laver les mains.
Rien de fascinant me direz-vous, que viens-tu nous raconter ces conneries ?
Eh bien j'ai envie. Voila tout.
J'ai la sensation diffuse que je me désenglue petit à petit de cette déprime générale que j'avais laissée faire. Je me sentais complètement démotivée par tout : je ne faisais plus que de vagues efforts pour chercher un boulot, envoyant des CV limite à l'aveuglette. Je ne m'occupais surtout pas de moi, m'habillais avec ce qui trainait des mes placards. Au pif, je tirais un truc roulé en boule, je défroissais vaguement, ne repassais pas par la case miroir et sortais de chez moi. Je ne me souciais que peu de ma vie sociale, de faire savoir aux gens qu'ils comptent ou qu'ils me manquent. Parfois, quelques sursauts de prise de contact sans plus. J'avais adopté la technique du hérisson en hibernation : aucun contact ou presque avec le monde extérieur.
En gros, ma nouvelle devise était une attitude faussement résignée et désinvolte : laissons tomber et couler tout ça, on verra bien si c'est récupérable un jour.
Stop les faux semblants. On ve tenter de récupérer tout ce qu'il est possible de. De retrouver tous ceux que j'ai mis à la porte par fatigue de moi. A commencer par vous ?