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Intibacy - Page 11

  • Mirrroir...

    Je n'ai pas pesé autant depuis presque 2 ans, ai dormi en pointillés la nuit dernière alors que j'étais fatiguée depuis 21h30 et pourtant, je me suis trouvé bien (genre limite jolie voyez ? ) tout à l'heure, dans le miroir au-dessus des lavabos des toilettes du boulot, en allant me laver les mains.

     

    Rien de fascinant me direz-vous, que viens-tu nous raconter ces conneries ?

    Eh bien j'ai envie. Voila tout.

    J'ai la sensation diffuse que je me désenglue petit à petit de cette déprime générale que j'avais laissée faire. Je me sentais complètement démotivée par tout : je ne faisais plus que de vagues efforts pour chercher un boulot, envoyant des CV limite à l'aveuglette. Je ne m'occupais surtout pas de moi, m'habillais avec ce qui trainait des mes placards. Au pif, je tirais un truc roulé en boule, je défroissais vaguement, ne repassais pas par la case miroir et sortais de chez moi. Je ne me souciais que peu de ma vie sociale, de faire savoir aux gens qu'ils comptent ou qu'ils me manquent. Parfois, quelques sursauts de prise de contact sans plus. J'avais adopté la technique du hérisson en hibernation : aucun contact ou presque avec le monde extérieur.

    En gros, ma nouvelle devise était une attitude faussement résignée et désinvolte : laissons tomber et couler tout ça, on verra bien si c'est récupérable un jour.

    Stop les faux semblants. On ve tenter de récupérer tout ce qu'il est possible de. De retrouver tous ceux que j'ai mis à la porte par fatigue de moi. A commencer par vous ?

  • Noyée

    Elles sont là enfin. Peut-être les premières de 2009.

    Enfin non, pas les premières puisque j'en ai versé plein au boulot en tout début d'année. Mais en fait si, les premières larmes sur moi, pour moi.

    Je rentrais chez moi en partie à pieds, le bout du nez refroidissant. J'ai senti mon coeur gros, une tristesse s'abattre sur moi. Et puis quelques pas plus loin, dans la nuit froide et silencieuse, un premier soupir très profond et tremblant, les yeux qui se mouillent, la vue un peu brouillée.

    Quelques pas plus loin, j'avais le goût du sel au bout de ma langue, un filet d'eau tiède sur les joues. Arrivée dans l'ascenceur, mes épaules ont commencé à être secouées aussi : je sanglotais.

    Accroupie dans la cuisine, j'entends l'eau qui bout, je regarde la tasse blanche, j'attends que mon thé infuse. Là-bas dans le couloir, les bruits de la vie qui continue. Les larmes coulent toujours sur moi, ma vie, ma lassitude, mon inertie, mes peurs, mon impuissance et ma colère. Mon quasi-renoncement. L'espoir un instant que ça se calme avant qu'on ne remarque vraiment. Puis la lame de fond qui repasse, les sanglots qui reviennent.

    Au bout d'une demi-heure, j'étais lessivée, presque neuve. Prête à partir vers demain. Ce sera bien. Je croise les doigts.

  • vous ?

    J'ai écrit tout ce qui suit pendant mes vacances de l'autre côté de l'Atlantique. Après l'avoir lue ailleurs. Et puis comme toujours, j'ai procrastiné, me persuadant que j'allais trouver le temps d'illustrer joliment la note. Mais non, alors je publie en l'état.

    Vous ?

    Je ne prends pas vraiment soin de vous cette année. Je vous laisse partir, venir, vous dissoudre. Je ne me sens pas suffisamment bien/bonne/belle pour vous aimer comme je devrais, comme vous le mériteriez. Alors je laisse ma trouille prendre le dessus, je n'ose ni vous dire que vous comptez ni vous dire que vous me manquez. Je me sens gauche, je ne sais pas m'y prendre.

    Vous m'êtes précieux, vous me manquez.

    Moi ?

    Je ne sais pas. Je m'énerve. Je veux dire, ma personne m'énerve. J'ai l'impression de tout casser dès que c'est joli.

    Lui ?

    Pffff. On va dire que là, tout de suite, je n'ai pas envie d'en parler.

    PetitCoeur ?

    Pas chez moi. Je ne vais pas mentir, non, mon envie viscérale de regarder, d'accompagner un enfant qui serait le mien vers l'âge adulte est bien là. Mais elle ne m'aigrit plus depuis un moment, ne me panique plus depuis quelques temps.

    De toute façon, je profite des vôtres... De 2 en particulier.

    Par quel miracle m'a t-on confié la responsibilité de veiller sur ces 2 charmants garçons ? Peu importe, je m'émeus et savoure. Ils sont tous les 2 très beaux, drôles et malins, me regardent en souriant et me font l'honneur de leur confiance. Je les aime. Fort.

    Elles ?

    Elles sont patientes, différentes, attentives, drôles, intelligentes… pas toutes là tous les jours et je crois que ça m'est très difficile.

    Elle ?

    Il n'y a pas vraiment de singulier, il me semble.

    Quoi ?

    • Des vacances, celles que j'attendais depuis longtemps et que je n'imaginais pas.
    • Des propositions professionnelles qu'une fois de plus je vais faire foirer.
    • Des agacements perpétuels.

    Quel gâteau ?

    Sa tarte au citron meringué. Ou des shortbread millionaire.

    Rutabaga ?

    Jamais goûté mais toujours aimé la sonorité.

    A faire ?

    1. Réserver l'hôtel pour Philadelphie.
    2. Souffler sur les bulles et les regarder danser ?
    3. Penser à téléphoner à une heure décente pour les autres. (que je sois ici ou là-bas chez moi)
    4. Sourire, plus fort allez, ça va aller.



  • 100 choses que je sais faire

    Suite de la liste commencée il y a un moment ...

     

    50. Faire sourire les grincheux
    51. Etre odieuse avec mes proches
    52. Lire plusieurs livres en même temps
    53. Rêvasser sans raison
    54. Prendre soin des enfants
    55. Me convaincre que je vais tout rater
    56. Des chignons sans matériel ou presque
    57. Inventer des histoires
    58. Choisir le pire moment pour bricoler
    59. Rassurer mes copines de classe
    60. Etre en retard sans raison
    61. Ecrire
    62. Lire
    63. Jouer à chat perché
    64. Retrouver mon chemin
    65. Préparer un biberon
    66. Utiliser la fonction mark up de word
    67. Du vélo sans roulettes
    68. Mettre les pieds dans le plat l'air de rien
    69. La cuisine des fonds de placards
    70. Rêvasser
    71. Le repassage
    72. Tenir ma langue
    73. Une valise en 10 minutes
    74. De jolis paquets cadeaux
    75. Corriger l'orthographe
    76. Faire cuire les pâtes
    77. Reconnaître ma droite de ma gauche
    78. Lire à l'envers et en miroir
    79. Rien
    80. Accepter l'improviste
    81. Mes lacets
    82. Prendre des photo
    83. Faire comme si rien alors que j'ai une migraine de malade
    84. Les câlins
    85. M'inquiéter
    86. Dompter les escargots
    87. Être multitâche
    88. Me taire
    89. Le médiateur
    90. Rougir
    91. Les mojitos
    92. Reconnaître les parfums
    93. Râler
    94. Arroser les plantes
    95. Mon métier
    96. Aimer
    97. Des châteaux de sable
    98. Respecter l'autre
    99. Utiliser la photocopieuse
    100. Vivre de paradoxe